Le dernier bulletin de Santé publique France fait part de 91 cas de variole du singe en France, dont dix en Occitanie. Deux d’entre eux ont été découverts ces derniers jours.
Le virus monkeypoxse propage. Dix cas de variole du singe ont déjà été détectés en Occitanie depuis le surgissement de cette maladie, annonce Santé publique France dans son dernier bulletin publié jeudi 9 juin. Il y en a deux de plus que ce qu’annonçait le bulletin précédent, le mardi 7 juin. Cela fait de l’Occitanie la deuxième région la plus touchée en France.
Au total, cela porte à 91, le nombre de cas de variole du singe recensé sur le sol français. Dans le détail, il y en a 64 en Île-de-France, dix en Occitanie, huit en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Normandie, deux dans les Hauts-de-France, un en Centre-val de Loire, un en PACA, un en Bourgogne-Franche-Comté et deux en Nouvelle-Aquitaine.
« Sur 91 cas confirmés au 9 juin 2022 14 heures, 85 ont fait l’objet d’une investigation, un a refusé celle-ci, un demeure injoignable et quatre sont en cours d’investigation », précise Santé publique France. « Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 20 et 63 ans (âge médian : 35 ans). Parmi les cas investigués, quatre sont immunodéprimés, deux ont été hospitalisés, mais ne le sont plus à ce jour, et aucun n’est décédé. »
L’organisme indique encore que « parmi les cas investigués, 39 ont voyagé, séjourné ou travaillé à l’étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents : 18 voyages sont ainsi rapportés en Espagne, six en Belgique, cinq en Allemagne, un au Portugal, un au Royaume-Uni, un aux Pays-Bas, un au Maroc, un en Inde, deux en Suisse, un aux États-Unis, deux au Mali et un en Colombie. Ces voyages ne constituent pas systématiquement l’origine de la contamination. »
En Occitanie, le premier cas de variole du singe a été annoncé mercredi 25 mai. Il s’agit d’un « homme pris en charge médicalement et isolé dès la suspicion de son infection », selon l’Agence régionale de santé. Son état de santé n’inspire pas d’inquiétudes particulières.
À ce jour, comme dans les autres pays d’Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique, d’après Santé publique France. La majorité des cas rapporte des partenaires sexuels multiples, mais la plupart déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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