27 Octobre 2025
27 Octobre 2025
Un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (bovine) (DNC) a été confirmé le 25 octobre dans les Pyrénées-Orientales. Quatre communes de l’Aude rejoignent la zone de surveillance, portant à 110 le nombre de communes concernées.
La préfecture de l’Aude a annoncé, samedi 25 octobre, l’extension de la zone de surveillance à la suite de l’apparition d’un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC), une maladie bovine, dans les Pyrénées-Orientales. Quatre communes s’ajoutent au dispositif : Camurac, Comus, Belcaire et Roquefeuil.
« En conséquence, le préfet a pris un nouvel arrêté modifiant la zone de surveillance », précise le communiqué de la préfecture.
La DNC est une maladie animale virale, non transmissible à l’être humain. Elle affecte uniquement les bovins, buffles et zébus. Le virus se propage principalement par les insectes piqueurs, comme les taons ou les mouches, ainsi que par les mouvements d’animaux infectés.
Les symptômes sont variés : fièvre, perte d’appétit et apparition de nodules cutanés. La mortalité peut atteindre jusqu’à 10% du troupeau, selon le ministère de l’Agriculture.
Cette décision s’inscrit dans la continuité des mesures de prévention mises en place depuis le 15 octobre, après la détection de trois premiers foyers dans les Pyrénées-Orientales. La zone de surveillance comprend désormais 110 communes.
Les éleveurs doivent respecter plusieurs consignes strictes. Il s’agit notamment de la limitation des déplacements de bovins, de la vaccination obligatoire, prise en charge par l’État, et de la mise en place de moyens de lutte contre les insectes autour et au sein des élevages.
Détectée pour la première fois en France le 29 juin 2025, en Savoie, la DNC représente une menace pour la filière bovine. Elle peut provoquer des pertes de production importantes dans les cheptels infectés.
Les impacts sont aussi financiers. Dans l’Aveyron, la Confédération paysanne estime que les éleveurs aveyronnais ont perdu « 25 à 30 millions d’euros en un week-end, soit six mois de revenus », en raison de l’arrêt des exportations, alors qu’aucun cas de DNC n’a été détecté dans le département.
Dans ce contexte, les autorités appellent à une surveillance renforcée des troupeaux et au signalement systématique de tout symptôme suspect auprès des vétérinaires.
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