La trêve hivernale est applicable du 1er novembre au 31 mars. L’État met en œuvre durant cette période plusieurs dispositifs destinés à protéger les populations les plus fragiles et les plus exposées.
La période de trêve hivernale doit être mise à profit par les ménages faisant l’objet d’une procédure d’expulsion locative pour rechercher un nouveau logement ou trouver des alternatives pour éviter l’exécution forcée des décisions de justice rendues. La prévention des expulsions locatives constitue un axe majeur de l’action de l’État à travers :
La Haute-Garonne compte tout au long de l’année 4958 places d’hébergement, dont 1179 places d’hébergement d’urgence, lesquelles ont augmenté de 200 % en cinq ans.
L’État fournit un effort considérable pour augmenter le nombre de places : ainsi, 240 places ont été pérennisées à l’issue de la période hivernale 2017/2018. Durant toute la période hivernale, comprise entre le 1er novembre et le 31 mars, le dispositif de veille sociale est amplifié. Cette mobilisation accrue répond à un objectif de prévention des situations des personnes sans abri.
L’État identifie et expertise les solutions pour accroître de manière progressive encore les capacités d’accueil à travers :
Par ailleurs, les renforts en moyens humains suivants pour la période hivernale sont déjà prévus auprès des dispositifs de veille sociale en mobilisant des crédits d’État exceptionnels :
Soit l’attribution de 4 postes supplémentaires.
Par ailleurs, ce renfort se concrétisera par une intensification des moyens et du nombre d’équipes de rue (maraudes), qui vont à la rencontre des personnes sans abri ; l’extension des horaires d’ouverture des accueils de jour est également envisagée. En cas de dégradation des conditions climatiques et en accord avec la ville de Toulouse, le déclenchement du niveau « grand froid » sera activé. Des capacités d’hébergement et de mises à l’abri supplémentaires seront alors mobilisées.
Cette année, l’État consacre en Haute-Garonne (majoritairement sur l’agglomération toulousaine) près de 30 millions d’euros à la prise en charge des personnes vulnérables.
Commentaires