Une minute à peine après qu’ai pris fin la période imposant le silence aux candidats, Nadia Pellefigue s’est exprimée sur son compte twitter pour s’interroger sur le maintien du scrutin dans les conditions actuelles liées à l’épidémie de Coronavirus.
“À la minute où j’ai le droit de sortir du silence imposé aux candidats depuis vendredi 23h59 jusqu’à la clôture du scrutin, et avant que les résultats n’en soient connus, je veux réagir à la situation inédite dans laquelle s’est tenue ce 1er tour de scrutin municipales.
Les dispositions annoncées hier au soir par Mr le Premier Ministre ont marqué un palier supplémentaire dans la lourde crise sanitaire lié à la propagation du Covid19 indiquant la fermeture des commerces et recommandant à chacun de rester chez soi.
12 heures plus tard, les bureaux de vote ouvraient et attendaient les premiers votants.
Nos concitoyens ont donc été confrontés au choix difficile d’accomplir leur devoir civique et celui de se protéger et de nous protéger.
L’abstention massive illustre l’injonction contradictoire à laquelle les électeurs ont été soumis.
Notre priorité doit être de protéger nos populations. Je souhaite être une Maire qui protège.
Je refuse de choisir entre la santé de nos citoyens et la démocratie. Je refuse qu’ils aient individuellement à opérer ce choix. Dès lors, je m’interroge sur les conséquences sanitaire et démocratique du maintien du scrutin, qui de mon point de vue, aurait dû être reporté.
Alors qu’une aggravation de la situation sanitaire est prévue dans les jours qui viennent, et qu’un confinement généralisé est envisagé, j’interroge le gouvernement sur la responsabilité de poursuivre le scrutin dans ce contexte. J’attends avec gravité sa décision et il y a urgence à savoir s’il s’obstine à maintenir le second tour.”
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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