Suite à la présentation du projet de loi sur le séparatisme ce mercredi en conseil des ministres, le président du Conseil départemental Georges Méric regrette un texte répressif.
C’est ce mercredi 9 décembre que le projet de loi “confortant les principes républicains” a été présenté en Conseil des ministres. Un texte qui n’a pas tardé à faire réagir Georges Méric, président du Conseil départemental de Haute-Garonne, alors que la collectivité organise en ce moment une nouvelle édition des Rencontres de la laïcité.
Dérive autoritariste
Tout en saluant l’initiative de réaffirmer le socle des valeurs républicaines et du principe de laïcité, il regrette un projet de loi répressif. “La création de nouveaux délits, la mise en place de sanctions financières, et la profonde remise en cause de la décentralisation témoignent da la dérive autoritariste de ce texte alors même que sont oubliées la pédagogie, l’éducation, la sensibilisation”, juge Georges Méric.
Mise sous tutelle des collectivités
Celui-ci considère ainsi le renforcement des pouvoirs des préfets en cas de carence républicaine des élus locaux comme une défiance envers les collectivités locales. “En tant qu’élu de la République, je ne peux accepter cette quasi mise sous-tutelle des collectivités qui va à l’encontre des principes de décentralisation et de libre administration, pourtant inscrits dans la Constitution française”, poursuit-il.
Le président du Département déplore enfin une mesure qui “divise et fracture, à l’heure où nous devons combattre d’une même voie la montée du fondamentalisme religieux et de toutes les formes d’intolérance qui menacent notre pacte républicain”.
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