Le club de la presse Occitanie appelle les journalistes à manifester, ce jeudi 26 novembre à 18 heures, à Toulouse, pour le retrait de la loi Sécurité globale.
D’habitude, lorsque l’on croise des journalistes dans une manifestation, c’est parce qu’ils y font un reportage. Les rôles seront inversés, ce jeudi 26 novembre à 18 heures, à Toulouse. À l’appel du Club de la presse Occitanie, la profession est appelée à manifester pour le retrait de la loi Sécurité globale. « Avec elle en vigueur, de lourdes sanctions seront appliquées pour la diffusion d’images et de vidéos dans lesquelles des fonctionnaires de police seraient identifiables. Une mesure qui invitera de nombreux journalistes, vidéastes et photographes, à l’autocensure », peut-on lire sur le communiqué de l’association.
Ne pas se laisser faire en silence
Cette dernière fait remarquer que ce nouveau dispositif vient s’ajouter à une disposition du schéma national de sécurité qui impose aux journalistes de se disperser en même temps que les manifestants, à la demande des forces de l’ordre. Ce que le communiqué qualifie de « dérive autoritaire ». Une réunion a eu lieu entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin,
et la coordination nationale qui réunit les instances professionnelles et la société civile contre la loi Sécurité globale. « Elle s’est soldée par une fin de non-recevoir à la demande de retrait des articles. Le cortège s’élancera à 18 heures du Monument aux combattants de la Haute-Garonne, pour rejoindre l’esplanade des droits de l’Homme, place du Salin, via les boulevard Forain-François-Verdier et les allées Jules-Guesde.
Source : communiqué de presse