C’est un bras de fer entre l’état et certains maires. L’ouverture des commerces non-essentiels comme les bars. À Toulouse, Jean-Luc Moudenc à fait savoir qu’il ne prendra pas d’arrêté allant à l’encontre de la décision du gouvernement. À Montauban ou Perpignan, on ne voit pas les choses de la même manière.
La décision semble être sans appel. Les bars et restaurants à Toulouse ne vont pas rouvrir. Jean-Luc Moudenc ne changera pas d’avis. Le maire de Toulouse s’est confié à La Dépêche du Midi à ce sujet. “J‘ai pour ligne de conduite de ne jamais produire des actes illégaux. En droit, un arrêté municipal est inférieur à un décret gouvernemental, donc il suffit que le préfet ou un tiers défère pareil arrêté au tribunal administratif pour que celui-ci l’annule ».
Le maire de Toulouse ne voit donc pas les choses de la même manière que ses homologues à Montauban ou Perpignan. Effectivement, la maire de la préfecture du Tarn-et-Garonne ne semble pas du même avis que Jean-Luc Moudenc concernant l’ouverture des commerce non-essentiels comme les bars. Brigitte Barèges est révoltée par la décision du gouvernement. Elle voit là un moyen de « combler la faille de l’arrêté ministériel qui laisse le champ libre à la grande distribution et aux géants de la vente en ligne. » Ainsi, à Montauban, «les magasins non-alimentaires pourront reprendre leur activité jusqu’à ce que l’égalité de traitement soit rétablie. »
D’autres élus se sont joint à ce bras de fer concernant l’ouverture des commerces non-essentiels comme les bars. C’est notamment le cas à Perpignan.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Commentaires