Cui-cui. Airbus a dévoilé un concept d’avion de ligne ressemblant à un oiseau dans le but de motiver la prochaine génération d’ingénieurs en aéronautique.
Révélé lors du spectacle aérien Royal International Air Tattoo au Royaume-Uni cette semaine, cet avion hybride électrique à turbo-hélice, s’il était développé, pourrait être destiné au transport aérien régional. Sa conception est inspirée de la morphologie et du vol des rapaces, au rendement dans les airs particulièrement efficace. Cet avion-concept imaginé par Airbus possède des ailes et une queue qui rappellent, dans leur forme et leur structure, celles d’un oiseau de proie. La pointe de ses ailes sont notamment dotées de “plumes” artificielles (l’équivalent des rémiges pour les oiseaux) contrôlées individuellement qui permettent un contrôle actif du vol.
Bien qu’il ne soit pas destiné à représenter un avion réel, «Bird of Prey» d’Airbus repose sur des idées réalistes – qui donnent un aperçu de ce à quoi un futur avion régional pourrait ressembler. Il comprend un joint mixte entre l’aile et le fuselage qui reflète la voûte gracieuse et aérodynamique d’un aigle ou d’un faucon, représentant le potentiel du biomimétisme (conception et production de matériaux, de structures et de systèmes inspirés de la nature).
«Notre‘ oiseau de proie ’est conçu pour inspirer les jeunes et créer un facteur« wow »qui les aidera à envisager une carrière prometteuse dans le secteur de l’aérospatiale, qui revêt une importance cruciale. L’une des priorités de l’ensemble du secteur consiste à rendre l’aviation plus durable – à rendre l’aviation plus propre, plus verte et plus silencieuse que jamais », a expliqué Martin Aston, cadre supérieur chez Airbus qui compte notamment sur le biomimétisme, quand la recherche s’inspire de la nature pour innover, pour répondre a ces défis.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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