Le groupe chinois Casil Europe, souhaiterait revendre les 49,9 % de ses parts acquises en 2014 au sein de la société Aéroport Toulouse-Blagnac. Cette décision, révélée par La Dépêche du Midi, serait liée à la décision de l’État de conserver ses 10,01 % au capital et qui empêcherait de fait la totale privatisation de la structure.
Désormais assurés de ne pas pouvoir devenir actionnaire majoritaire, Casil Europe souhaiterait une vente rapide et un mandat aurait d’ores et déjà été confié à la banque d’affaire Lazard afin de trouver un acquéreur. La valorisation pourrait atteindre 500 millions d’euros, soit 192 de plus que ce que les actionnaires avaient versé en 2014.
Des informations qualifiées de rumeurs par Mike Poon, le président de Casil Europe, qui n’a pas souhaité les commenter.
Pour les élus du groupe Métropole Citoyenne, qui dénoncent les nombreuses erreurs des autorités dans ce dossier, ce « coup de théâtre » doit être l’occasion de restaurer la maîtrise publique de l’aéroport. « Nous suggérons à l’État et aux actionnaires publics locaux de faire pression par tous les moyens à leur disposition que Casil Europe revende ses parts au prix initial… à l’État », ont-il indiqué dans un communiqué.
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