#arcel’g@me est un jeu en ligne, élaboré par les collégiens élus du Conseil départemental jeune du Tarn, qui permet d’expérimenter plusieurs situations de harcèlement en milieu scolaire.
Léa, Xavier, Tom et Victor sont les élèves virtuels d’un collège en bande dessinée. Une fois choisi l’un d’entre eux, la partie d’ #arcel’g@me débute et l’on découvre si son personnage est un cyberharceleur, un harceleur, une victime ou un témoin. « Le jeu est un bon moyen pour se glisser dans la peau des autres, de saisir tous les points de vue, en faisant semblant et sans jamais risquer la vie des gens », commence Sandrine Carme, animatrice de la commission « Respect et lutte contre le harcèlement » durant la précédente mandature du Conseil départemental jeune du Tarn.
Huit élèves élus, en classe de cinquième, ont choisi la thématique et élaboré ce jeu interactif sur Internet, après avoir rencontré un psychologue qui leur a expliqué les causes et les conséquences du phénomène. « Nous avons constaté que tous avaient déjà connu une situation de harcèlement scolaire, dans un rôle ou dans un autre. Ils ont voulu faire comprendre qu’il ne faut pas grand-chose pour passer du statut de victime à celui de harceleur. Et que chacun a besoin d’aide », résume l’animatrice. Ainsi, on peut voir évoluer les « jauges de bien-être » des personnages au fur et à mesure de son avancée dans le serious game, qui se finit toujours sur un message positif et renvoie vers des sources d’information ou des plateformes d’écoute.
Destiné à sensibiliser les élèves, #arcel’g@me est mis à la disposition du corps enseignant : « L’outil seul n’est pas suffisant. Mais si l’on s’en saisit pour lancer le débat, si l’on s’en sert de point d’accroche pour capter l’attention des jeunes, les résultats sont intéressants », conclut Sandrine Carme.
La rédaction
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