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La plateforme Heoh rend les cartes bancaires généreuses

Philippe Salvador

9 janvier 2020 - 07:00

Heoh est une plateforme qui met en relation les donateurs et leurs bénéficiaires, en sécurisant leurs transactions bancaires. Par SMS ou borne sans contact, directement chez le commerçant ou en effectuant un achat en ligne, l’entreprise fait de la carte bleue un outil de générosité.

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Quand les banques se mettent au service de la philanthropie. Lancée il y a cinq ans, Heoh est une start-up française qui sécurise les transactions entre les donateurs et leurs bénéficiaires. « Les moyens de paiements courants sont de formidables outils pour récolter des dons », confirme Ghislain d’Alançon, cofondateur de la plateforme.

Ce dernier revendique d’être le seul dans son domaine dont les flux financiers sont gérés directement par de grands établissements français, comme le groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne), le seul aussi à être contrôlé par la Banque de France : « Un don chez nous est tout autant protégé que lorsqu’on règle un produit ou un service sur Internet. Cela permet de se prémunir de tout détournement ou de fuites d’informations et d’assurer que la somme versée va bien à son destinataire. »

Donner, les yeux fermés

Don par SMS, sur Twitter et Facebook, en chatbot (assistant virtuel) ou pour du crowdfunding. Don lors d’un achat en ligne, via des bornes fixes sans contact ou directement sur le terminal de paiement d’un commerçant… Heoh se veut un acteur 360 degrés de la générosité, qui met en relation les particuliers avec les entreprises, associations, fonds et fondations, collectivités locales ou établissements publics.

Toujours pour des causes d’intérêt général, qu’elles soient médicales, sociales, patrimoniales ou environnementales. « Nous nous trouvons au centre d’un écosystème qui doit combler son retard technologique en termes de collecte », conclut Ghislain d’Alançon.

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Philippe Salvador

Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.

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