Serge Grundzinski est celui à qui les DRH font appel après avoir tout essayé. Depuis un quart de siècle, grâce au rire, cet homme, à la fois comique et consultant, parvient à désamorcer les tensions au sein des entreprises et à remotiver leurs troupes.
À la lecture des éloges et des remerciements de quelques-uns des ses 600 clients parmi les plus prestigieux (BNP Paribas, Thalès, L’Oréal, etc.), la recette de Serge Grundzinski semble être la bonne : « Je chauffe les gens à 1 000 degrés pendant au moins une heure, en les faisant marrer à se taper sur les cuisses… Et là, comme par magie, des portes s’ouvrent et des murs de certitudes éclatent dans leurs têtes et dans leurs cœurs. C’est ce que j’appelle le Gru, le grand rire unanime. C’est une véritable découverte en ressources humaines. »
Se présentant comme un hypermotivateur déclencheur du changement, l’homme intervient depuis 1993 au sein des entreprises, après une première carrière de consultant et de cadre dans l’industrie aéronautique. Il vient de publier un ouvrage, “Laugh to lead”, dans lequel il décrit comment l’humour peut désamorcer les tensions, débloquer des situations délicates, faciliter les fusions ou booster les salariés. « Tout d’un coup, ils mettent derrière eux des sujets qui leur pourrissaient la vie ou ils se réconcilient avec des collègues qu’ils ne pouvaient pas supporter. Le rire, ça détend tout et ça rassemble. »
Serge Grundzinski prépare méticuleusement chacune de ses performances avec un audit de la société qu’il doit dérider : entretiens avec la direction, les managers, les salariés, évaluation des objectifs, points essentiels à aborder… Fan inconditionnel de Coluche, il écrit ensuite un spectacle sur-mesure en un temps record : « Là, c’est mon secret de fabrication ! Je traite de tous les sujets, particulièrement les plus sensibles, sans jamais me moquer. » Après un quart de siècle, 1 300 interventions devant 120 000 personnes, en cinq langues et dans 31 pays, Serge Grundzinski déplore que le rire ait tendance à déserter les entreprises, « à cause de l’accélération de l’économie ». Raison de plus pour faire appel à lui : « C’est une faute professionnelle pour un DRH de ne pas me connaître ! »
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Philippe Salvador
Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.
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