Comment alléger la peine des familles endeuillées ? Une question sur laquelle s’est penché le site de pompes funèbres, France Tombale, qui propose une personnalisation en ligne de monuments funéraires et une nouvelle gamme de sépulture appelée Monukéa.
Le concept est simple, mais pourrait aider les familles endeuillées à mieux supporter la perte d’un proche : personnaliser soi-même un monument funéraire en ligne. Cette idée qui pourrait paraître saugrenue aiderait grandement les familles dans ces moments difficiles, selon Jérémy Dols, un des deux fondateurs de France Tombale : « Il n’y a pas besoin de se rendre dans un funérarium, où l’ambiance est, bien sûr, plutôt lugubre. » Du choix du granit jusqu’au texte et au motif de la stèle, tout peut être personnalisé sur le site Internet. Les possibilités offertes sont suffisamment importantes pour que les proches puissent rendre un hommage qui reflète au mieux la personnalité du défunt. « Nous ne sommes cependant pas un Amazon des pompes funèbres ; il n’est pas possible de commander directement. Lorsqu’ils ont fini de choisir, nous appelons les proches endeuillés pour les dernières modalités, ce qui permet de garder un contact humain », précise Jérémy Dols.
Avec Laurent Pradiès, l’autre fondateur de France Tombale, les deux associés ont également lancé un concept peu conventionnel dans le milieu des pompes funèbres : des monuments funéraires en kit à monter soi-même. Cette gamme, appelée Monukéa, en clin d’œil à la célèbre marque suédoise de meubles, permet de se faire livrer en pièces détachées le monument funéraire choisi sur le site. Là aussi, Jérémy Dols évoque le geste symbolique de construire la dernière résidence du proche disparu : « Deux frères qui travaillent dans le bâtiment ont dû enterrer leur père, lui-même ancien maçon. C’était donc une évidence pour eux d’édifier sa dernière demeure. Ils ont pu la réaliser grâce à la gamme Monukéa ».
Enfin, cette solution permet aux plus modestes d’offrir une sépulture décente à moindre prix, en évitant de payer la pose du monument. On peut ainsi économiser jusqu’à 700 € sur les 2500 € initiaux.
Tom Pujalte
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires