Grâce à des services de garde d’enfants à domicile bilingue, Bilingual kids propose de mettre à profit l’heure du goûter pour progresser ou découvrir une langue étrangère.
Quel meilleur moment que celui du bain pour réviser le vocabulaire du corps en anglais ? Pourquoi ne pas profiter du chemin de l’école pour découvrir sa droite et sa gauche en danois ou faire une chasse au trésor en espagnol pour parfaire sa connaissance de la langue de nos voisins ? Voilà un aperçu des situations sur lesquelles s’appuie la quarantaine d’intervenants de Bilingual Kids, une société toulousaine qui propose des services de garde bilingues à domicile, pour initier les enfants, à partir de trois ans, aux langues étrangères. « Le temps après l’école est un moment privilégié pour apprendre les langues. L’enfant y a ses petits rituels quotidiens. Des routines comme prendre le goûter ou faire ses devoirs. Or, la répétition et la régularité sont fondamentaux dans leur acquisition », explique Liliana Sampedro, la fondatrice de cette structure qui cherchera une solution de garde pour chaque langue demandée.
Natifs ou parfaitement bilingues, tous les intervenants sont formés à cette pédagogie par l’immersion et incités à partager leur culture : cuisine, jeux, chansons et traditions folkloriques. « Il n’est pas nécessaire de parler la langue. La seule consigne est de ne jamais dire un mot de français. Pas même aux parents qui, d’ailleurs, ne doivent pas être présents. Le but est de rendre inévitable la situation de communication », explique la fondatrice. Celle-ci conseille des gardes régulières, au moins deux heures par semaine, pour tirer pleinement profit du concept. « Ce n’est ni un soutien scolaire ni des cours. C’est une garde classique. La seule différence, c’est la langue étrangère. L’apprentissage est ludique et spontané », conclut-elle.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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