Jean Villeret, ancien résistant déporté qui témoignait notamment dans les collèges du Val-de-Marne, est décédé ce lundi 20 novembre à l’âge de 100 ans. Il était entré dans la résistance en 1943, avant d’être déporté au camp de Natzweiler-Struthof, puis de Dachau.
Sa disparition cause une « profonde tristesse », déclare Olivier Capitanio, président du Département du Val-de-Marne, dans un communiqué. Jean Villeret, résistant et déporté, est décédé ce lundi 20 novembre à l’âge de 100 ans. Né en décembre 1922 à Mohon, il va vivre avec ses parents à Maisons-Alfort où il exerce la profession de tourneur-mécanicien. Mais à 19 ans, Jean Villeret quitte la commune du Val-de-Marne pour échapper au travail en Allemagne.
Il rejoint la zone libre et entre alors dans la résistance en intégrant le réseau “Est-34” des FTP (Francs-tireurs et Partisans) en 1943. Il participe à plusieurs actions contre l’occupant, mais son réseau est rapidement démantelé et Jean Villeret est arrêté et déporté le 7 juillet 1944 au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, puis à Dachau et à Allach, un camp annexe, avant de retourner à Dachau. Il y restera jusqu’à la libération du camp en avril 1945.
En 2020, Jean Villeret est décoré des insignes de commandeur de l’Ordre national de la Légion d’honneur à Maisons-Alfort en 2020. Pour Olivier Capitanio, cette « haute distinction est venue légitimement récompenser l’homme exemplaire qu’il était, tant par les combats qu’il a menés au service de la France, que par son engagement citoyen à faire vivre les valeurs essentielles et fondatrices de la République et de la démocratie, notamment auprès des jeunes générations ».
Depuis plusieurs décennies, Jean Villeret témoignait effectivement auprès des élèves dans les établissements scolaires, notamment les collèges du département du Val-de-Marne. « Récemment encore, il accompagnait les élèves au Struthof, refaisant à pieds, malgré ses 100 printemps, une partie du chemin qu’empruntaient les déportés pour arriver au camp », indique le Centre européen du résistant déporté (CERD) dans un communiqué de presse.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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Commentaires
Moosbauer le 16/01/2025 à 09:23
Je t oublierai pas tu seras toujours dans mon cœur repose en paix