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Val-de-Marne : le Bois du Piple, nouvel espace de 110 hectares, ouvrira au public dès 2026

Héloïse Thépaut

18 novembre 2024 - 16:15

La Région Île-de-France vient d’acquérir le Bois du Piple dans le Val-de-Marne avec pour volonté de l’ouvrir au public dès 2026. Les détails.

Val-de-Marne Bois Piple — Le Bois du Piple, situé dans le Val-de-Marne, est actuellement fermé au public © Île-de-France Nature / Jean-Louis Aubert

Il s’agit de l’une des dernières grandes forêts privées du Val-de-Marne. Le Bois du Piple, situé sur les communes de Sucy-en-Brie et Boissy-Saint-Léger, vient d’être racheté par la Région Île-de-France pour un montant de 2,35 millions d’euros. Et ce, dans le cadre de son Plan vert qui a pour objectif de rendre accessibles 1 500 hectares de nature d’ici 2030. Cet espace vert, d’une surface de 110 hectares, était jusqu’à présent fermé au public.

« Après l’acquisition du Bois Saint-Martin, celle du Bois du Piple est la manifestation concrète de notre engagement fort et renouvelé en faveur d’une écologie au bénéfice direct des Franciliens. Ce bois sera, pour ses 300 000 riverains de petite couronne, un espace de nature améliorant nettement leur qualité de vie, et un abri en temps de canicules. Nous en ferons également un refuge plus durable pour notre biodiversité », déclare Valérie Pécresse, la présidente de la Région dans un communiqué.

Le Bois du Riple ouvrira au public en 2026

Cet espace naturel, qui abrite « de nombreuses espèces animales et végétales, dont 12 sont protégées à l’échelle régionale », devrait ouvrir au public dès 2026. Les habitants des communes voisines, telles que Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Champigny-sur-Marne ou Saint-Maur-des-Fossés, pourront alors profiter d’un tout nouveau lieu de balade. Mais avant cela, Île-de-France Nature, qui sera le gestionnaire du bois, doit procéder à « sa mise en sécurité et à son aménagement paysager ».

D’un coût de 500 000 euros, ces travaux comprendront « la création de cheminements, l’aménagement des entrées, la signalétique, la gestion écologique, la restauration et l’entretien des ouvrages hydrauliques et des mares ainsi que la rénovation du patrimoine bâti », indique l’établissement public. De leur côté, les communes de Sucy-en-Brie et Boissy-Saint-Léger « prendront en charge les frais d’entretien et de surveillance du domaine à hauteur de 50 000 euros par an ».