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Le stationnement devient payant pour les deux roues à Saint-Mandé

Nicolas Belaubre

13 janvier 2022 - 14:36

Après Vincennes et Charenton-le-Pont, c’est au tour de la commune de Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne de rendre le stationnement payant pour les deux et trois roues motorisés.

stationnement deux roues — Saint Mandé rend le stationnement des deux roues payant CC BY SA 4.0 Chris 93

Que ce soit en scooter, en moto, en quad ou avec un engin à trois roues, il n’est plus possible de se garer gratuitement et sans contrainte sur le moindre bout de trottoir. En effet, depuis le premier janvier 2022, le stationnement devient payant pour les deux et trois roues motorisés à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Une décision prise par la commune qui suit ainsi l’exemple de Vincennes et Charenton-le-Pont qui avaient déjà fait ce choix avant elle.

Réduire le nombre de deux roues et le stationnement anarchique

En rendant le stationnement payant pour les deux et trois roues motorisés, la ville de Saint-Mandé espère notamment « éradiquer le stationnement anarchique des motos et scooters », « en finir avec les engins ventouses », « favoriser la rotation des places sur l’espace public » et, surtout, « réduire le nombre de ces véhicules en circulation ». Afin d’être en règle, comme pour les automobilistes, il suffira aux motards et scootéristes de s’acquitter de leur redevance de stationnement à l’horodateur le plus proche (ou via l’application dédiée PayByPhone). Le paiement étant associé au numéro de la plaque d’immatriculation, « aucune carte bancaire ni ticket n’est nécessaire », précise la collectivité.

Un tarif minoré par rapport aux voitures

Comme pour les voitures, le stationnement payant est en vigueur sur l’ensemble du domaine public et propose des tarifs et abonnements différenciés pour les résidents et les professionnels. Ainsi, le tarif établi par la municipalité est « calqué sur le modèle du stationnement des voitures avec des tarifs minorés. « L’idée est les traiter comme des voitures car il n’y a pas de raison que leur stationnement soit gratuit alors que les automobilistes payent », justifie la Ville de Saint-Mandé qui précise que la mise en œuvre du stationnement payant s’accompagne de la création d’emplacements réservés.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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