Les habitants du Kremlin-Bicêtre sont appelés à voter “pour” ou “contre” l’extinction de l’éclairage public la nuit à l’occasion d’un référendum ce dimanche 26 novembre. Une mesure qui sera mise en place « si la moitié au moins des électeurs inscrits a pris part au scrutin et s’il réunit la majorité des suffrages exprimés ».
« Êtes-vous favorable à l’arrêt de l’éclairage public entre 0h30 et 5h30 ? ». C’est la question à laquelle devront répondre les habitants du Kremlin-Bicêtre à l’occasion du référendum annuel ce dimanche 26 novembre. Mais avant, la Ville a décidé d’expérimenter l’extinction de l’éclairage public de 0h30 à 5h30 du mercredi 15 au lundi 20 novembre. Et ce, « afin que chacun puisse se faire une idée concrète des implications de la question et forger ainsi sa propre conviction ».
Il s’agit du troisième référendum kremlinois annuel. Et cette année, ce sont les habitants qui ont choisi la question qui allait leur être posée. Ils sont attendus dans les bureaux de vote ce dimanche de 8h à 18h pour y répondre. Comme l’indique la Mairie, « le projet est adopté si la moitié au moins des électeurs inscrits a pris part au scrutin et s’il réunit la majorité des suffrages exprimés ». Et si ce n’est pas le cas, le conseil municipal est alors saisi pour se prononcer sur la question.
D’après la municipalité du Kremlin-Bicêtre, l’extinction de l’éclairage public la nuit a plusieurs avantages : « réduire les dépenses d’éclairage public » de la collectivité du Grand-Orly Seine Bièvre qui ont « doublé en 2023 avec l’augmentation des prix de l’électricité », « réduire la consommation énergétique de la ville », « réduire la pollution lumineuse » et ainsi « améliorer le bien-être animal » puisque la présence nocturne de lumière « nuit à la vie des animaux nocturnes ».
Mais l’extinction de l’éclairage public entre 0h30 et 5h30 aurait aussi quelques inconvénients. La Mairie cite ainsi une « limitation de la vie nocturne », une « entrave à la sécurité » car « les interventions nocturnes de la police sont facilitées par un bon niveau d’éclairage public » et une « gêne au fonctionnement de la vidéo-surveillance ». « L’extinction de l’éclairage public entraverait nécessairement le fonctionnement durant la nuit des 50 caméras de vidéoprotection installées sur la ville », estime la Ville.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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