Dès le jeudi 1er février, l’éclairage public sera éteint durant une partie de la nuit à Joinville-le-Pont. La Mairie assure que ce changement « n’implique pas un danger pour les riverains ».
Il y a du changement du côté de Joinville-le-Pont. En effet, à partir de ce jeudi 1er février, l’éclairage publique y sera éteint une partie de la nuit, précisément entre 2h et 5h du matin. Et ce, tous les jours sans exception. Ce changement ne concerne que les secteurs Palissy, Polangis, des Hauts de Joinville et de la Marne. Dans le reste de la commune, l’éclairage s’allume effectivement au coucher du soleil et s’éteint au lever.
Si la Mairie de Joinville-le-Pont a pris cette décision, c’est pour plusieurs raisons : « lutter contre la pollution lumineuse et le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie », mais aussi « faire face à l’augmentation de la facture d’électricité » et « limiter les nuisances induites par la présence de l’éclairage favorisant les regroupements provoquant des troubles à l’ordre public ».
Pour rappel, une expérimentation d’extinction partielle de l’éclairage publique la nuit avait été au préalable menée au sein de plusieurs quartiers de Joinville-le-Pont. Son bilan avait été « positif », affirme la Ville sur son site internet. Pour rassurer les habitants réticents à ce changement, la municipalité indique que « plusieurs arguments démontrent que l’extinction de l’éclairage public de nuit, n’implique pas un danger pour les riverains ».
Elle souligne notamment « que les chiffres recensés par les compagnies d’assurance et la gendarmerie démontrent que 99% des délits et méfaits nocturnes auraient lieu dans des rues parfaitement éclairées et que 80% des cambriolages auraient lieu le jour » et que « les acteurs de la sécurité routière indiquent que les conducteurs ont plutôt tendance à rouler moins vite et plus prudemment dans une rue non éclairée, limitant de fait le nombre d’accidents graves ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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