La ville de Charenton-le-Pont a décidé de mettre en place des barrages filtrants pour limiter les nuisances causées par la Foire du Trône. Elles «atteignent un niveau intolérable» selon la municipalité.
«Halte aux débordements de la Foire du Trône !». La ville de Charenton-le-Pont veut mettre fin aux nuisances liées à l’événement. Comme le dénonce la municipalité dans un communiqué, elles «atteignent un niveau intolérable depuis le 1er avril 2022».
«Charenton est confrontée à une congestion totale de la circulation, à des stationnements anarchiques et à des problèmes d’insécurité majeurs au-delà de minuit», déplore la ville. Cette dernière se sent «démunie face à cette situation inacceptable». Elle avait alors sollicité auprès du préfet de police de Paris des effectifs complémentaires de policiers nationaux en avril.
«Malgré cette démarche, cette édition 2022 de la Foire continue à se dérouler dans une véritable anarchie», souligne la ville. Le maire de Charenton-le-Pont a donc écrit une lettre au préfet au début du mois de mai. Cette fois, elle lui demandait de renforcer les équipes de police nationale sur le terrain pour sécuriser la manifestation.
En plus de cela, la municipalité a décidé de reconduire le dispositif expérimental de barriérage avenue de Gravelle. En clair, l’accès des véhicules extérieurs aux quartiers résidentiels du nord de la ville sera limité jusqu’à la fin de l’événement le 6 juin prochain.
La ville de Charenton-le-Pont va ainsi mettre en place des barrages filtrants le samedi de 15h à 20h et le dimanche de 16h à 19h. Ils seront gérés par la police municipale, les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et une société de vigiles.
La municipalité va aussi mobiliser des agents de propreté pour assurer l’entretien des espaces publics. Elle ne perd par ailleurs pas espoir d’avoir «une concertation sérieuse» avec la ville de Paris et le préfet de Police «afin qu’une solution durable soit enfin trouvée, pour mettre fin définitivement aux nuisances qu’entraîne cet événement».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires