Face à la hasse du nombre de décès sur les routes du Val-de-Marne, un nouveau plan d’actions a été mis en place pour l’année 2025.
« Si nous pouvons nous réjouir d’avoir constaté une réduction de près de 20% de la mortalité sur les routes du département entre 2022 et 2023, le bilan annuel de 2024 révèle malheureusement une hausse de près de 35% du nombre de décès, comparé à l’année précédente », déplore Etienne Stoskopf, le préfet du Val-de-Marne. Dans le détail, 23 personnes ont été tuées et 2 484 ont été blessées dans le département l’année dernière pour un total de 1 963 accidents. Ce sont les usagers dits vulnérables, c’est-à-dire les piétons, cyclistes, usagers d’engins de déplacement personnel non motorisés (EDPM) et les conduteurs de deux-roues motorisés, qui sont les plus touchés. Ils représentent 87% des personnes tués.
Ces dernières années, les chiffres de l’accidentalité routière ne se sont que légèrement améliorés. En effet, le nombre d’accidents de la route était de 2 721 en 2017, contre 1 975 en 2024 et celui de blessés a suivi une évolution plutôt similaire, passant de 3 175 à 2 504. Quant au nombre de tués, il est « resté relativement stable ». En effet, 23 décès avaient aussi été enregistrés en 2017. Pour le préfet, « ce constat souligne l’extrême nécessité de maintenir une vigilance constante, de renouveler la mobilisation et de renforcer les efforts face à l’évolution des comportements et des pratiques de mobilité ». C’est pourquoi un plan départemental d’actions de sécurité routière a été élaboré pour l’année 2025, comme dans d’autres territoires de France.
Son objectif : « renforcer la prévention et la sensibilisation de tous les usagers de la route ». Pour cela, 91 604 € ont été mobilisés. Un montant qui a notamment permis de mener une action de sensibilisation auprès d’usagers de deux-roues motorisés, plusieurs opérations à destination du grand public « afin de promouvoir les bons comportements à adopter sur la route », mais aussi des jeunes sur les risques spécifiques aux EDPM ou encore de salariés sur les enjeux du risque routier professionnel, et d’organiser un stage d’alternative aux poursuites pour les mineurs suivis par la protection judiciaire de la jeunesse visant « à prévenir la récidive en matière de comportements dangereux ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Val-de-Marne
Commentaires