Le maire de Charenton-le-Pont a publié un communiqué après la diffusion d’un bandeau sur CNews annonçant que des habitants s’opposaient à l’accueil de réfugiés d’origine palestinienne à l’Hôtel de Ville. Il dénonce une fake news.
Il s’agit d’une « fausse information », d’après le maire. « Le vendredi 12 septembre au soir, un bandeau diffusé sur la chaîne CNews (émission 100% Politique Week-end) annonçait que des habitants de Charenton-le-Pont s’opposaient à l’accueil de réfugiés Gazaouis à l’Hôtel de Ville », indique la Municipalité dans un communiqué de presse. Ce qui est faux, d’après Hervé Gicquel. Le maire de la commune « apporte un démenti catégorique » et « condamne avec la plus grande vigueur la diffusion de cette “fake news” ». Selon lui, elle a été « initiée par un ou des individus, sans scrupules, à des fins de manipulation politique ».
Hervé Gicquel affirme avoir « immédiatement entrepris de recueillir tous les éléments nécessaires afin d’apporter des explications tangibles et factuelles ». « Après investigation, il a été confirmé que cinq personnes dont trois enfants, d’origine palestinienne, étaient effectivement hébergées, depuis mi-août, dans la commune », indique l’élu dans le communiqué. Il ajoute : « Ces enfants, blessés lors du conflit, étaient en France dans le cadre de soins médicaux. Il s’agit d’un rapatriement humanitaire et sanitaire organisé par le Ministère des Affaires Etrangères et l’association France Horizon avec l’accord des autorités israéliennes ».
Le maire tient à préciser que « ni la Préfecture du Val-de-Marne, ni la Municipalité n’avaient été informées au préalable de cette situation ». Ce qu’il « juge regrettable au regard du contexte particulièrement sensible du conflit israélo-palestinien ». La Ville révèle que l’association France Horizon « a indiqué au maire que ces deux familles viennent de quitter Charenton ». Ce dernier « souhaite adresser un message d’apaisement aux Charentonnaises et Charentonnais qui ont pu manifester de l’inquiétude. Il convient de ne pas céder à une forme de psychose, ni de relayer de fausses publications, pour certaines haineuses, qui circulent à tort sur les réseaux sociaux ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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