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Le campement de Roms à Chennevières-sur-Marne évacué

Héloïse Thépaut

11 octobre 2023 - 18:05

La préfecture du Val-de-Marne a évacué le campement de Roms situé à Chennevières-sur-Marne ce mercredi 11 octobre. Celui-ci s’était installé sur la commune en septembre 2022 et avait rassemblé jusqu’à 400 personnes, d’après les chiffres des services de l’Etat.

campement Roms Chennevières-sur-Marne — Ce campement de Roms à Chennevières-sur-Marne a été démantelé ce mercredi 11 octobre au matin par la préfecture du département © HJBC / Shutterstock.com

Il s’était établi sur la commune au mois de septembre 2022. Le campement de Roms à Chennevières-sur-Marne a été évacué ce mercredi 11 octobre au matin par la préfecture du Val-de-Marne en collaboration avec la Mairie. Celui-ci se trouvait sur un terrain appartenant aux Établissements publics d’aménagement de Marne-la-Vallée (EpaMarne) situé route de la Libération. « L’évacuation s’est déroulée sans incident », assurent les services de l’Etat du département dans un communiqué de presse.

Ce campement à Chennevières-sur-Marne avait rassemblé jusqu’à 400 personnes

Comme le précise la préfecture du Val-de-Marne ce démantèlement « fait suite à la décision du tribunal judiciaire de Créteil du 19 juin 2023, ordonnant l’expulsion des occupants de ce campement ». Ce dernier a « rassemblé jusqu’à 400 personnes et 160 baraquements, dans des conditions précaires et très dangereuses avec les risques liés aux branchements électriques sauvages ainsi qu’à la très forte insalubrité. Il avait par ailleurs fait l’objet de plusieurs signalements de riverains », souligne la préfecture.

Des solutions d’hébergement proposées à plusieurs personnes vulnérables

Les services de l’Etat au sein du département indiquent, dans leur communiqué de presse, que « des solutions d’hébergement ont été proposées à plusieurs personnes vulnérables encore présentes sur le campement ». Ils signalent également que, suite à cette opération de démantèlement, « le site fait l’objet d’une sécurisation » par les Établissements publics d’aménagement de Marne-la-Vallée. Et ce, « pour éviter une réimplantation ». Pour rappel, cela faisait un peu plus d’un an que ce camp s’était constitué.