Les maires de Sevran et Noisy-le-Sec viennent de lancer une pétition pour exiger des commissariats de plein exercice dans leur commune. Ils estiment que leurs « habitants ont le même droit à la sécurité que tous ».
« La sécurité n’est pas un luxe ! », s’exclament le maire de Sevran, Stéphane Blanchet, et celui de Noisy-le-Sec, Olivier Sarrabeyrouse, dans un message adressé au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Tout comme la Ville de Bagnolet, ces derniers ont lancé une pétition pour demander un commissariat de plein exercice dans chacune de leur commune. « À Sevran et à Noisy-le-Sec, nous n’avons pas de commissariat de plein exercice. Pourtant, nos habitants ont le même droit à la sécurité que tous ! », estiment Stéphane Blanchet et Olivier Sarrabeyrouse.
S’ils exigent un commissariat de plein exercice, c’est pour plusieurs raisons. « Cela signifie plus d’effectifs policiers, dont les missions sont entièrement dédiées à la ville. Cela signifie plus de proximité, avec des effectifs qui restent sur la ville. Cela signifie plus de moyens matériels et de moyens d’enquête pour garantir l’efficacité du travail de la police nationale. Cela signifie plus de moyens d’investigation judiciaire pour lutter contre les trafics », détaillent les maires de Sevran et de Noisy-le-Sec avant d’assurer que leurs villes « ne lésinent pas sur les moyens pour la sécurité ».
« Mais nous n’avons pas les compétences de la police nationale. L’État, dont c’est la responsabilité, doit nous entendre et permettre aux Sevranais et aux Noiséens de vivre en toute sérénité dans leurs villes apaisées », souhaitent les élus. Ces derniers invitent donc tout un chacun à signer leur pétition disponible en ligne sur le site internet de la Ville de Sevran. « Tous ensemble, exigeons pour nos villes l’instauration de commissariat de plein exercice à Sevran et à Noisy-le-Sec », appuient les maires de ces deux communes de Seine-Saint-Denis.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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