Le maire de Saint-Ouen doit rencontrer le ministre de l’Éducation nationale ce mercredi 13 novembre « afin d’échanger sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la continuité pédagogique dans les écoles de la ville ».
Comme d’autres territoires en France, la commune de Saint-Ouen fait face à un manque d’enseignants. « Depuis la rentrée, plusieurs écoles de la ville, comme Victor Hugo, Andrée Chedid, Jean de La Fontaine, Joliot Curie ou Paul Langevin connaissent des absences de professeurs non remplacées et d’AESH », souligne la Mairie sur son site internet. En effet, une enseignante de petite section n’a pas été remplacée pendant trois semaines dans la première, une professeure des écoles de CE2 à mi-temps absente depuis la rentrée a été remplacée par sept instituteurs différents dans la deuxième et, dans la troisième, une classe de CE2 a connu dix enseignants remplaçants du 1er septembre au 17 octobre.
Plusieurs courriers ont alors été envoyés au ministre de l’Éducation nationale pour lui « demander des solutions pérennes et rapides », dont un en date du 30 octobre dernier cosigné avec les représentants de parents d’élèves « afin d’alerter de nouveau sur la situation et sur ses conséquences ». Dans celui-ci, ils déplorent « les absences d’enseignants non remplacées, les remplacements de très courte courte durée et l’absence d’AESH » qui « compromettent la continuité pédagogique et l’égalité scolaire ». Et ils semblent avoir été entendus car le maire Karim Bouamrane doit rencontrer le ministre ce mercredi 13 novembre « afin d’échanger sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la continuité pédagogique dans les écoles de la ville ».
D’ores et déjà, la Ville de Saint-Ouen « a décidé d’agir, à sa seule charge financière, en mettant en œuvre plusieurs mesures exceptionnelles » : « une campagne locale de recrutement d’enseignants, afin d’identifier des professionnels disponibles sur le territoire et de les orienter vers les services départementaux de l’Éducation nationale », « un Service minimum d’accueil pédagogique durant la période scolaire, encadré par du personnel qualifié, pour garantir un cadre éducatif stable en cas d’absence non remplacée » et « des stages de soutien scolaire renforcé, organisés les mercredis matin et samedis matin, pour permettre aux élèves de rattraper le retard accumulé dans les apprentissages », liste-t-elle sur son site.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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