Tremblay-en-France, Villepinte, Bobigny ou encore Blanc-Mesnil, plusieurs villes et organismes de la Seine-Saint-Denis ont รฉtรฉ victimes de cyberattaques ces derniรจres semaines.
Aprรจs Bondy en novembre 2020 et la commune du Blanc-Mesnil, le mercredi 8 dรฉcembre, c’est au tour de la ville de Tremblay-en-France de rรฉvรฉler que ses services informatiques avaient รฉtรฉ la cible d’une cyberattaque ce vendredi 10 dรฉcembre. Le mรชme jour, le site du syndicat intercommunal d’informatique de Bobigny รฉtait indisponible. L’office public de l’habitat de Bobigny et la mairie de la Courneuve ont รฉgalement รฉtรฉ touchรฉs par ces piratages.
Ce sont donc de multiples communes et organismes de la Seine-Saint-Denis qui ont รฉtรฉ touchรฉs par des campagnes de piratage ces derniรจres semaines. Des attaques qui prennent, en gรฉnรฉral, la forme de ranรงongiciel. Les pirates chiffrent l’ensemble des donnรฉes de leur victime et lui demandent une ranรงon en รฉchange de la restitution des informations devenues inutilisables. Certains services รฉtant alors momentanรฉment inaccessibles. La ville du Blanc-Mesnil a ainsi vu tout ses services victimes d’importantes perturbations, ร l’exception de l’Espace citoyen. Le cryptage des bases de donnรฉes peut รฉgalement avoir un impact sur les services municipaux. Suite ร une attaque, la Ville de Bondy avait perdu l’accรจs aux fichiers de ses 1500 agents et n’avait pu leur verser leurs salaires en temps et en heure.
Par mesure de sรฉcuritรฉ, la ville de Tremblay-en-France a pris la dรฉcision de mettre l’ensemble de ses serveurs hors ligne ainsi que les poste de travail de la ville. ยซ Les organismes tels que l’Agence nationale de la sรฉcuritรฉ des systรจmes d’information et des spรฉcialistes en cyber sรฉcuritรฉ accompagnent la cille et son prestataire afin d’รฉvaluer les impacts sur les diffรฉrents systรจmes ยป, prรฉcise la commune dans un communiquรฉ.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant dโรฉcrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel โโร Toulouseโโ. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Aprรจs avoir รฉtรฉ pigiste pour divers titres, il intรจgre lโรฉquipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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