Deux cas autochtones du virus du Nil occidental ont été confirmés en Seine-Saint-Denis. Celui-ci est transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique.
Alors qu’une opération de démoustication a récemment eu lieu en Essonne suite à un cas d’arbovirose, deux cas autochtones d’infection par le virus du Nil Occidental ont été confirmés chez des personnes résidant en Seine-Saint-Denis. « Il s’agit des premières identifications de transmission locale vectorielle du virus West Nile en Île-de-France », annonce l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France dans un communiqué.
En clair, ces personnes ont contracté la maladie sur le territoire national. « Aucun de ces deux cas n’a voyagé en zone d’endémie. Le premier cas, identifié fin juillet, avait également séjourné dans le département du Jura (Bourgogne-Franche-Comté) durant la période possible d’exposition à risque. Le second cas, confirmé le 6 août, n’a pas quitté l’Île-de-France dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », précise l’ARS.
Toutefois, une infection par le virus du Nil occidental est asymptomatique dans la grande majorité des cas. Sinon, elle se manifeste par un syndrome pseudo-grippal, c’est-à-dire une fièvre importante, des maux de tête, des douleurs musculaires ou abdominales, des nausées et des diarrhées. Dans moins de 1% des cas, des complications neurologiques peuvent survenir. « Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l’infection virale peut s’avérer mortelle principalement chez les personnes âgées », indique l’Agence régionale de santé.
Mais alors, comment s’attrape ce virus ? Il « est transmis à l’homme principalement par la piqûre d’un moustique du genre Culex, infecté après avoir piqué un oiseau porteur du virus », précise l’ARS dans son communiqué. Celui-ci pique surtout en soirée et la nuit, contrairement au moustique tigre qui est actif en journée. À savoir que la transmission ne se fait pas entre humains et un moustique ayant piqué une personne infectée ne transmettra pas la maladie.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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