Pour « renforcer la sécurité des femmes », la Ville de Rueil-Malmaison a décidé de distribuer des porte-clés alarme à certaines de ses habitantes.
La Ville de Rueil-Malmaison a offert des porte-clés à certaines de ses habitantes. Mais pas n’importe lesquels. Il s’agit de porte-clés d’alerte. L’objectif pour la Mairie avec ce dispositif expérimental : « renforcer la sécurité des femmes ». « Ce dispositif vise à doter ces femmes d’un outil simple, discret et efficace pour alerter en cas de danger. Le son strident du porte-clés peut permettre de faire fuir un agresseur et d’attirer l’attention à proximité », explique la Ville qui en a acheté 3 000.
C’est lors de son “forum sécurité et défense”, qui avait lieu ce samedi 24 mai, que la Municipalité a distribué ce dispositif en partenariat avec l’association The Sorority. Cette dernière est une application d’entraide internationale initialement dédiée « aux femmes et aux personnes issues de minorités de genre pour se soutenir mutuellement et agir efficacement contre toutes les formes de violence », notamment le harcèlement.
Les porte-clés alarme ont ainsi été offerts aux 2 300 habitantes de Rueil-Malmaison inscrites sur cette application, mais également à des membres de la réserve citoyenne, « environ 400 à 450 femmes », selon Denis Gabrel, adjoint au maire à l’habitat, à la prévention et à la sécurité. Une deuxième distribution pourrait être organisée pour « les personnes qui ne sont pas venues chercher leur porte-clés ou celles qui souhaiteraient en avoir ».
« Nous en ferons sans doute une lors d’une autre manifestation importante de la ville en septembre », a annoncé Denis Gabrel lors du dernier conseil municipal, avant de préciser que « d’autres projets en lien avec cette association sont à l’étude, dont les refuges dans les magasins ». Quant aux porte-clés alarme, ils feront l’objet « d’un point à la rentrée », précise Patrick Ollier, le maire. « Suivant comment cela a fonctionné, nous proposerons éventuellement d’aller plus loin », ajoute-t-il.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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