1 Juillet 2025
1 Juillet 2025
Une prison modulaire va voir le jour à Fleury-Mérogis. Moins chers et plus rapides à construire, ces établissements visent à « accélérer la construction de places ».
Une prison modulaire va être construite à Fleury-Mérogis. Le centre pénitentiaire de l’Essonne fait effectivement partie des 17 sites retenus pour en accueillir une dans le cadre d’un appel d’offres. Annonce qui a été faite ce lundi 30 juin par Gérald Darmanin, le ministre de la Justice. L’objectif de ces prisons modulaires : « accélérer la construction de places ». Ainsi, ces établissements sont « livrables en 18 mois contre 7 ans pour des établissements classiques et pour un coût divisé par deux ». En effet, il faut compter 200 000 € pour une place de prison modulaire contre 400 000 € pour une classique. Et ce, grâce à « la construction hors site qui permet de réduire le coût des places et le temps de construction ».
Ces prisons modulaires seront effectivement « construites en usine (planchers, murs, façades, plafonds) par modules, selon un cahier des charges simplifié, et seront assemblées sur les sites retenus ». Le ministère de la Justice assure, toutefois, qu’elles « garantissent les mêmes standards de solidité (construction en béton armé) et de fonctionnement à l’usage que les constructions classiques ».
En tout, ce sont 1 500 places de prison modulaires qui doivent être réparties entre les 17 sites retenus. Il n’est pas indiqué combien en accueillera la prison modulaire de Fleury-Mérogis. Mais le ministère précise que « ces constructions, réalisées sur le domaine public pénitentiaire, seront de petites tailles pour répondre aux contraintes locales et aux attentes de l’administration pénitentiaire (50, 75 ou 100 places) ».
De même, la date d’ouverture de cet établissement modulaire n’est pas connue. Le ministère de la Justice déclare, sur son site internet, que ces 1 500 premières places de prison seront « livrables d’ici 2027 », sans donner davantage de détails pour celles à Fleury-Mérogis.
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