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Une partie de l’Île-de-France touchée par un épisode de pollution à l’ozone ce mercredi

Héloïse Thépaut

26 juin 2024 - 17:00

Un épisode de pollution à l’ozone touche la région Île-de-France ce mercredi 26 juin. La préfecture de police émet plusieurs consignes face à cela.

pollution ozone Île-de-France — Les conditions météorologiques estivales sont en cause dans cette pollution © Guenter Albers / Shutterstock.com

Avis aux personnes vulnérables et sensibles, notamment aux asthmatiques. Un épisode de pollution à l’ozone est en cours sur une partie de l’Île-de-France, dont le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis ce mercredi 26 juin. « Les concentrations seront soutenues avec un risque de dépassement du seuil d’information », indique Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France. Pour information, celui-ci est fixé à 180 µg/m³.

À l’origine de cet épisode de pollution à l’ozone : « les conditions météorologiques estivales ». Le soleil et la chaleur sont effectivement de retour dans la région francilienne. Mais cet ensoleillement important et les fortes températures favorisent la hausse des concentrations d’ozone, polluant qui irrite les yeux et l’appareil respiratoire. La qualité de l’air est ainsi mauvaise sur une bonne partie de la région et est dégradée sur le reste du territoire.

Les consignes de la préfecture de police face à cet épisode de pollution

Face à cela, la préfecture de police émet plusieurs consignes. Elle recommande ainsi de « différer, si possible, les déplacements routiers », « d’utiliser de préférence les véhicules les moins polluants » ou encore de « privilégier le covoiturage, les réseaux de transport en commun et les modes actifs de déplacement ». La préfecture demande également de réduire la vitesse de 20 km/h sur les autoroutes, voies rapides et routes nationales et départementales.

En plus de cela, les services de l’État exhortent tout un chacun à « ne pas aggraver les effets de cette pollution par la pratique d’activités émettrices de substances polluantes », « d’éviter l’utilisation de produits à base de solvants (acétone, vernis, colles, peinture…) », mais également de « réduire le fonctionnement des installations fixes dont les émissions contribuent à l’épisode de pollution ».