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Un épisode de pollution à l’ozone attendu en Île-de-France ce mardi

Héloïse Thépaut

29 juillet 2024 - 17:03

Un épisode de pollution à l’ozone est prévu en Île-de-France ce mardi 30 juillet. Toute la région ou presque sera concernée.

pollution ozone Île-de-France — Une pollution à l’ozone va toucher l’Île-de-France © Song_about_summer / Shutterstock.com

Pour le moment, la qualité de l’air est dégradée en Île-de-France. Mais la situation va s’aggraver. En effet, un épisode de pollution à l’ozone va toucher presque l’intégralité de la région francilienne ce mardi 30 juillet. « Les concentrations augmenteront en raison des températures élevées et d’un fort ensoleillement propices à la formation d’ozone à partir des émissions locales », annonce Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France.

Celle-ci prévoit ainsi « un risque de dépassement du seuil d’information-recommandation » qui est fixé à 180 µg/m³ pour l’ozone. D’après l’association, la qualité de l’air sera donc mauvaise sur « la quasi-totalité de l’Île-de-France » ce mardi. Seules certaines communes de Seine-et-Marne échapperont à cet épisode de pollution à l’ozone. La qualité de l’air y sera toutefois dégradée. Les personnes sensibles devront donc faire preuve de vigilance dans toute la région.

Quels comportements adopter lors d’un épisode de pollution de l’air ?

En effet, l’ozone est un polluant qui irrite les yeux et l’appareil respiratoire. L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France émet ainsi des recommandations. Parmi elles : n’utilisez pas de produits irritants comme les produits d’entretien, les désodorisants ou les parfums d’ambiance à l’intérieur, évitez de fumer ou de faire du feu, continuez d’aérer votre maison en ouvrant les fenêtres pendant au moins dix minutes par jour et évitez de faire du sport près des routes.

Et aux personnes âgées, malades, enceintes ou celles avec un enfant de moins de cinq ans, l’ARS préconise d’éviter de sortir pendant l’après-midi et de ne pas faire d’exercices physiques intenses en plein air qui obligent à respirer par la bouche. Que vous soyez sensibles ou non à la qualité de l’air, si vous ressentez une gêne respiratoire ou cardiaque inhabituelle, l’Agence régionale de santé vous recommande d’en parler à un médecin ou à un pharmacien.