Airbus, qui s’attend à une reprise de l’activité d’ici fin 2022, relance la modernisation de ses chaînes d’assemblage pour la famille A320 de ses avions, à Toulouse.
Le projet avait suspendu à cause de la crise sanitaire mondiale qui cloué au sol la plupart des flottes d’avions autour du globe. Mais, avec une cinquantaine de nouvelles commandes enregistrées le mois dernier et une perspective de rebond de l’activité estimée à 18 % d’ici fin 2022, Airbus vient de décider de relancer son plan de modernisation de ses chaînes d’assemblage finales (FAL) pour la famille d’avion A320, sur son site toulousain.
« Ce projet est aujourd’hui relancé, à la faveur d’une reprise du marché qui se dessine et d’un retour potentiel aux cadences de production d’avant-crise prévu entre 2023 et 2025 pour les avions monocouloirs », se félicite l’avionneur européen. Les nouvelles chaînes, plus modernes et numérisées, viendront remplacer celles qui sont actuellement en service et seront installées sur le site d’assemblage de l’A380, dont la production a été abandonnée en mars dernier.
Ce site de production permettra d’assembler des A320, mais également des A321 la version allongée de ce bimoteur monocouloir. Actuellement, seuls les sites d’Hambourg et Mobile en Alabama n’étaient équipés pour assembler l’A321. De quoi absorber les hausses de cadence dues à l’entrée en service de l’A321XLR en 2023.
« Ce nouveau site, en offrant une flexibilité accrue sur la production d’A321, permettra un gain de capacité industrielle et de compétitivité afin de soutenir la reprise du marché et de répondre à la demande future », ajoute le constructeur qui souhaite s’appuyer sur le succès de ses moyens courriers. Avec plus de 15 500 appareils vendus et un carnet de commandes qui compte plus de 5650 appareils, l’A320 et les version dérivées (A318,A319 et A321) est la famille d’avions commerciaux la plus vendue au monde.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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