Ce jeudi 21 février, Pierre Trautmann a présenté le rapport annuel du Small business act, la charte d’attribution des marchés publics mise en place en 2014. Un succès au regard de l’augmentation du volume d’investissement et du nombre de partenaires.
Ce jeudi 21 février, Pierre Trautmann, conseiller métropolitain et président de la Commission d’appel d’offres, a présenté le bilan 2018 du Small business act à la Toulousaine.
Adopté en 2014 en s’inspirant des États-Unis, cette charte des marchés publics vise à faciliter l’accès à la commande publique des PME et à favoriser, en utilisant tous les leviers réglementaires, les entreprises locales. Essentiellement en agissant sur le découpage en lots réduits des grands projets, en proposant des avances de trésorerie et en simplifiant les démarches et l’accès à l’information des marchés soumis à des appels d’offres.
Centrée sur les principaux organismes publics en charge de la mobilité et de l’aménagement de la métropole toulousaine, la charte avait permis, en 2014, aux entreprises régionales de bénéficier de 75 % des 673,3 millions d’euros investis. Quatre ans plus tard, entre les grands projets lancés par Toulouse Métropole et l’arrivée de nouveaux partenaires comme Cugnaux, Blagnac ou les hôpitaux de Toulouse, le volume global des dépenses publiques s’élève à 1,4 milliard d’euros.
La part revenant aux entreprises locales, qu’elles soient sur le territoire de la métropole ou de la région, a augmenté de 4 points. Ce qui, selon l’élu en charge de la commande publique, représente l’équivalent de 327 emplois à temps plein.
Si les fédérations du BTP se félicitent de cette démarche, qu’ils souhaitent voir se généraliser dans d’autres collectivités, les représentants de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) s’interrogent sur la réalité de l’opportunité donnée aux petites entreprises.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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