Golf. Aujourd’hui directeur du site de Seilh, Éric Castel a su mener son “putter” dans les plus hautes sphères de ce sport. Passionné par son métier, il ne cesse d’en vanter les mérites et certifie ne jamais s’ennuyer.
« Il est tombé dedans quand il était petit ! » C’est à peu près comme ça que l’on peut résumer le rapport qu’entretient Éric Castel avec le golf. Il nous accueille dans son bureau, aux portes des parcours du site de Seilh, dont il a repris les rênes il y a trois ans, après avoir dirigé le golf de Téoula (Plaisance-du-Touch) pendant 15 ans. Car pour lui, le golf est l’affaire de toute une vie ! Issu d’une famille de golfeurs, c’est son oncle, enseignant pendant 50 ans au Racing Club de France à Versailles, qui lui met un premier club entre les doigts, club qu’il ne lâchera plus. Originaire de la région parisienne, Éric Castel y évoluera d’abord en amateur avant de se perfectionner et d’intégrer les tournois professionnels à 25 ans. « J’ai tapé mes premières balles en 1977, c’était vraiment les tous débuts de ce sport. Le jeu m’a plu immédiatement et je ne l’ai plus quitté ! » explique-t-il. De toute façon son choix n’aurait pu se porter que sur un sport individuel, car il cultive cet état d’esprit de compétiteur, ne comptant que sur lui-même. D’un naturel calme, posé et plutôt consensuel, le golf s’est imposé à lui. Mais une fois parvenu au professionnalisme, c’est l’enseignement qui lui tend les bras, et l’opportunité d’un poste de professeur de golf à La Ramée le conduit tout droit à Toulouse. Autodidacte, il passe et obtient son diplôme d’enseignement et transmet ses connaissances pendant 5 ans. Puis il gravit les échelons pour prendre la direction du golf de Téoula jusqu’en 2011, et enfin de Seilh. Dans un même temps, il prend la gérance de tous les sites régionaux NGF Golf, société de gestion et d’exploitation de parcours de golf, pour laquelle il travaille.
« Je me suis épanoui dans ma carrière »
Éric Castel a donc quitté le green, même s’il « tape la balle de temps en temps », pour les bureaux de la direction. Autour de lui, des cartons regorgeant d’affiches et de produits de promotion pour assurer la publicité des événements organisés par NGF Golf, des collaborateurs qui effectuent une danse perpétuelle telle une balle autour d’un trou, et un emploi du temps pas toujours compatible avec la vie de famille. « J’ai fait un choix que je ne regrette pas aujourd’hui. Je suis passionné et je me suis totalement investi dans ma profession. Lorsque l’on travaille dans certains secteurs comme l’hôtellerie, le sport-loisirs… on sait pertinemment qu’il y aura des contraintes », constate-t-il, conscient que le golf lui a apporté plus que ce qu’il ne lui a pris. « Je me suis épanoui tout au long de ma carrière, le golf m’a offert des opportunités que je n’aurais sûrement pas eu sans », affirme-t-il, désignant son bureau à la volée. L’année prochaine, il quittera la direction du site de Seilh pour se consacrer à la gestion de tous les golfs NGF Golf de l’Ouest de la France. À 50 ans, il peut se féliciter d’avoir mené une carrière pleine et riche comme il le clame haut et fort : « Je ne me suis jamais ennuyé car j’ai pu évoluer et diversifier mes compétences. Je suis maintenant multi-casquettes et j’en suis fier ! »
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires