Hausse du smic, calcul des APL et de l’assurance chômage, prix du tabac et des timbres, allocations familiales, malus auto… Découvrez tout ce qui va changer pour votre porte-monnaie, avec la nouvelle année.
HAUSSE DU SMIC. Dès ce vendredi premier janvier, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (smic) augmente de 0,99 %, soit une hausse de 15 euros sur le salaire brut mensuel (12 euros nets) pour un contrat de 35 heures. Au premier janvier 2020, cette revalorisation annuelle avait été de 1,2 % . Le smic mensuel est ainsi porté à 1 554,58 € bruts par mois, soit un montant brut horaire à 10,25 euros.
CHÔMAGE. De nouvelles modalités de calcul du salaire journalier de référence des demandeurs d’emploi entreront en vigueur en 2021. Les indemnités chômage seront dès lors calculées sur le revenu mensuel moyen du travail, et non plus sur les seuls jours travaillés comme aujourd’hui. Tout savoir sur la réforme de Pôle emploi.
PRIMES. La prime de précarité, une indemnité de fin de contrat déjà versée aux salariés du secteur privé sera désormais accessible aux agents contractuels de la fonction publique, territoriale et hospitalière. Le montant de cette prime est fixé à 10% de la rémunération globale perçue pendant la durée du contrat, renouvellement inclus. Cette disposition concerne seulement les contrats à durée déterminée conclus à partir du premier janvier 2021.
APL. Au premier janvier, la réforme du calcul des Aides personnalisées au logement (APL) entre en vigueur. En effet, ce sont désormais les revenus du ménage comptés sur les 12 derniers mois qui permettront de calculer le montant de l’aide au logement au lieu de ceux perçus l’année précédente. Cette réforme dite des APL « en temps réel » permet d’adapter avec plus de réactivité l’attribution de cette aide à la situation des bénéficiaires. Concrètement, votre APL du premier trimestre 2021 sera calculée avec e fonction de vos revenus déclarés entre les mois de décembre 2019 et novembre 2020. Au deuxième trimestre, ce calcul se fera sur la base des revenus de mars à février 2021. Les droits seront toujours actualisés tous les trois mois et l’aide versée le 5 de chaque mois. Pour découvrir vos droits cliquez ici.
ALLOCATIONS FAMILIALES. Les plafonds de ressources pris en compte pour le calcul de l’attribution des allocations familiales en 2021 sont revalorisés de 1 % par rapport à 2020.
FONDS DE SOLIDARITÉ. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance l’avait annoncé en décembre. Le fonds de solidarité universel de 1 500 € qui a bénéficié à toutes les entreprises et travailleurs indépendants ayant perdu au moins 50 % de leur chiffre d’affaires ne sera plus valable à partir du premier janvier 2021. Cet arrêt ne concerne pas les établissements fermés administrativement : salle de sport, restaurant et hôtels.
MAISON. Tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, peuvent bénéficier de « MaPrimeRénov‘» pour effectuer des travaux de rénovation énergétique. Le dispositif a déjà été élargi au premier octobre mais les bénéficiaires doivent faire leur demande d’aide dès le premier janvier.
VÉHICULES ÉLECTRIQUES. Une nouvelle aide aux particuliers pour la pose d’une borne de recharge pour un véhicule électrique. Les ménages propriétaires ou locataires qui souhaitent équiper leur place de parking d’un dispositif de recharge pourront bénéficier d’un avantage fiscal à compter du premier janvier 2021. Ce dispositif, plafonné à 300 € et 75 % du coût de l’installation, succède au crédit d’impôt transition énergétique (CITE).
HOMOÉPATHIE. L’homéopathie n’est plus remboursée. À partir du premier janvier, l’Assurance maladie ne prendra plus en charge les produits homéopathiques. Remboursés à 30% depuis 2011, l’organisme avait déjà fait le choix d’abaisser ce taux à 15% en début d’année. À partir de demain, le patient souhaitant se traiter à l’homéopathie devra le faire entièrement de sa poche. Une décision justifiée par un avis rendu par la Haute autorité de Santé qui avait conclu, en 2019, à l’absence de preuve scientifique d’une « efficacité suffisante pour justifier un remboursement ».
HABITATION. C’est au tour des ménages les plus aisés de constater l’effet de la réforme qui supprime progressivement la taxe d’habitation. Les 20% des foyers concernés bénéficieront d’une baisse de 30% de cette taxe qui devrait définitivement disparaître en 2023, pour les résidences principales.
AUTO. Le barème du malus auto, qui démarrait à 50 euros pour des émissions de CO2 de 138 g/km (avec un maximum de 20 000 euros pour les voitures émettant 213 g/km ou plus), s’alourdit. Au 1er janvier, le seuil passe à 133 g/km en 2021 (avec un maximum à 30 000 euros). Les automobilistes qui souhaitent acheter un véhicule électrique sont en revanche favorisés par la prolongation des aides publiques jusqu’au premier juillet 2021, jusqu’à 7 000 euros.
CIGARETTES. Les prix de certains tabacs (cigarettes, cigarillos, cigares et tabacs à rouler) continuent d’augmenter. La hausse du tarif du paquet de 20 cigarettes sera d’au moins 10 centimes d’euro.
TIMBRES. Envoyer une lettre coûtera désormais plus de un euro. À partir du premier janvier, les tarifs de la Poste augmentent encore. Le prix d’un timbre pour affranchir une ”lettre verte”, actuellement de 0,97 euros, passe désormais à 1,08 euros. Le timpre prioritaire (rouge), lui coûtera douze centimes plus cher (1,28 euros au lieu de 1,16 euros). Le timbre dit ”Ecopli”, le moins cher, augmente de 11 centimes et vaut désormais 1,06 euors. La poste justifie cette hausse globale de 10% du coût de ses services par la baisse du volume de courrier distribué.
FACTURE DE GAZ. Les titulaires d’un contrat de gaz à prix réglementés Engie verront leur facture augmenter de 0,2% par rapport aux tarifs applicables au premier décembre 2020.
ÉTUDIANTS. À partir du premier janvier, les étudiants boursiers pourront bénéficier d’un repas à un euro dans les restaurants et cafétérias universitaires du Crous. Une mesure ayant pour objectif de lutter contre la précarité alimentaire des étudiants.
FRAIS NOTARIAUX. Dès 2021, il sera moins cher de se pacser ! En effet, pour les couples qui feraient le choix de conclure un Pacs par acte notarié, le tarif sera désormais réduit à 84,51 euros HT (102 euros TTC) pour la rédaction de la convention au lieu de 192,31 euros HT (230,77 euros TTC) jusqu’à présent. Une somme à laquelle il faut ajouter 125 euros pour l’État à verser au titre des frais d’enregistrement. En cas de rupture de PACS, le droit de partage est, lui, abaissé à 1,80 %.
Commentaires