La 33ème édition du festival Visa pour l’image se déroule à Perpignan jusqu’au 26 septembre. Guerre, animaux, catastrophes naturelles, mariages, immigration et pandémie : cet événement incontournable de la photojournalisme présente une sélection de sujets photos journalistiques du monde entier. À voir et revoir.
Le travail de photographes et reporters internationaux est à nouveau mis à l’honneur cette année à l’occasion de la 33ème édition du festival Visa pour l’image. Jusqu’au 26 septembre prochain, le couvent des Minimes, l’église des Dominicains, le palais des Congrès, l’atelier d’urbanisme, l’hôtel Pams ou encore la caserne Gallieni de Perpignan accueillent 24 expositions de clichés historiques.
« L’horloger mesure la course du temps, le photographe l’arrête ». Les clichés les plus marquants de la carrière du photojournaliste Éric Bouvet sont exposés au cœur du couvent des Minimes. De la petite Omayra, coincé dans les débris en Colombie, en passant par les conflits en Afghanistan, en Irak, en Tchétchénie puis par la place de Tian’anmen, le mur de Berlin, la guerre du Golfe et les Gilets Jaunes ; Éric Bouvet propose une véritable rétrospective de 40 ans de travail de terrain.
Trois expositions proposent de vivre, sous différents angles, la pandémie qui dure maintenant depuis maintenant un an et demi :
L’exposition “pour le meilleur et pour le pire” présente le travail de la photographe suisse Valérie Baeriswyl, basée à Haïti pour l’Agence France Presse. Alors que le pays apparaît surtout dans les médias pour ses catastrophes naturelles et sa misère, Valérie Baeriswyl préfère immortaliser des mariages, propices à l’amour et aux célébrations. Une touche d’espoir au milieu du chaos.
Les clichés de Darcy Padilla pris dans la plus grande laverie automatique sortent également de l’ordinaire. Dans la banlieue de Chicago, la photographe a multiplié les prises de vue des tambours argentés de ce lieu à la fois si commun et, pourtant, exceptionnel. Pour voyager encore, Brian Skerry entraîne les visiteurs au fond de l’océan avec sa série de photos intitulée “Le secret des baleines”.
Pour rappel, le pass sanitaire et le port du masque sont obligatoires pour accéder aux différentes expositions.
L’entrée est libre tous les jours de 10 heures à 20 heures jusqu’au 12 septembre, ainsi que le week-end du 18 et 19 septembre.
Le Couvent des Minimes sera accessible les 25 et 26 septembre, aux mêmes horaires.
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