Avec 60 orchestres et près de 6 000 enfants initiés à la musique, le projet Demos est un exemple de démocratisation culturelle. Toulouse-Métropole et le Conseil départemental de la Haute-Garonne lancent à leur tour une formation au sein de ce dispositif.
Concert de l’orchestre Demos de Paris (1ere annee – Demos 4). Concert de l’orchestre Demos Grand Paris Sud (3eme annee – Demos 3) – © Romain BassenneEn 2010, la Cité de la musique et de la philharmonie de Paris lançaient le Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale (Demos). Un audacieux projet de démocratisation culturelle qui aura désormais sa version toulousaine. À L’instar de l’ensemble parisien, c’est l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction du chef Christophe Mangou, qui accompagnera et encadrera le développement de la première formation Demos locale.
L’objectif étant de permettre à des enfants de 7 à 12 ans, issus de Quartiers prioritaires de la ville ou de zones rurales, d’accéder à l’enseignement de la musique. « L’apprentissage et la pratique de cet art sont trop souvent réservés à une population aisée. Nous nous sommes donc interrogés sur le moyen d’en faire un outil d’intégration sociale plutôt que d’entretenir des distinctions », témoigne Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la musique et de la philharmonie, à l’origine du projet qui compte déjà 60 orchestres en France.
105 enfants de Haute-Garonne se verront donc confier un instrument de musique pendant les trois ans que dure le dispositif. De quoi leur permettre de pratiquer chez eux et de participer aux cours collectifs dispensés par des artistes professionnels. Sept groupes de 15 élèves ont été formés à la rentrée, pour couvrir différents territoires de la métropole et du département. Afin de préparer une représentation en public à la Halle aux grains, en fin d’année, les apprentis concertistes répéteront régulièrement dans le prestigieux auditorium toulousain.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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