Phrases difficiles à dire ou à comprendre…Hanaé Lecasio répertorie les virelangues les plus drôles en 80 pages. Un livre-jeu pour zozoter, postillonner, « creucreuter » en famille ou entre amis.
Correctrice de métier, Hanaé Lecasio, de son nom de plume, a décidé de passer de l’autre côté et de se lancer dans la publication de son propre ouvrage. Un livre, oui, mais pas n’importe lequel. Loin de l’envie d’écrire un roman ou même une pièce de théâtre, la toulousaine a décider de… répertorier les phrases les plus difficiles à prononcer !
Dans son ouvrage intitulé « Casse bouche — Bienvenue au pays du rire », 230 virelangues sont compilés. Le classique « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, ou archi sèches ? » ou encore « je suis passé chez ce cher Serge » sont notamment évoquées.
Alors qu’elle venait de changer d’opérateur mobile, Hanaé Lecasio s’est tourné vers son mari pour lui dire « on est passé chez Sosh ». Le rire fut immédiat. « Je me suis mise à chercher les phrases les plus difficiles à dire sur le net. J’en ai trouvé dans toutes les langues, je ne savais pas qu’il y en avait ailleurs qu’en France. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai découvert que ça avait un nom : un virelangue », explique-t-elle.
C’est pendant le deuxième confinement que la Toulousaine de 49 ans s’est plongé sérieusement dans ses recherches. « J’en avais marre de cette ambiance anxiogène. Avec tout ce qu’il se passait à ce moment-là, j’avais l’impression que les gens oubliaient de rire. On avait tous besoin de choses plus légères ». Pour elle, son livre-jeu répondait à une attente, un besoin essentiel qu’est l’humour.
Maman d’un jeune étudiant, Hanaé Lecasio a réussi à allier plaisir et entraide. Une partie des bénéfices de son livre, publié en auto-édition au prix de 5,65 euros, sera reversée à l’Association Générale Étudiante des Midi-Pyrénées. « L’idée m’est venue à la suite de plusieurs reportages sur la précarité des étudiants. Depuis la crise sanitaire, ils sont de plus en plus nombreux à être dans le pétrin, autant matériellement que financièrement, confit-elle avant de poursuivre. J’ai fait d’une pierre deux coups ; plutôt que de donner simplement chèque, pourquoi pas faire un livre qui détende l’atmosphère et reverser les bénéfices ? ».
En quelques semaines, plus d’une centaine d’exemplaires se sont écoulés. Le livre est disponible dans toutes les librairies indépendantes et sur les plateforme de ventes en ligne. Dans sa lancée, la Toulousaine prévoit d’écrire un volume 2.
Marie Bouisseren
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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