Avec son nouveau titre « Ma Toulousaine » Eyal affirme son attachement à la Ville rose et engrange des fans. Portrait d’un chanteur, ancien tennisman, qui accumule les victoires.
Comme Eyal le chante, « On dirait le bonheur ». Tout semble sourire en effet à ce natif de la Ville rose, dont le dernier single, « Ma Toulousaine », vient tout juste de paraître, accompagné d’un clip tourné sur les toits du centre-ville. « Ce sont mes débuts en tant que professionnel. J’ai basculé dans un univers très nouveau, plein de découvertes », confie l’artiste de 31 ans. Inspiré par Christophe Maé, Vianney ou Stromae, l’homme se livre dans ses chansons. « J’aime que les gens se reconnaissent dans les histoires que je raconte, qui sont des moments de ma vie. » Son style ? « De la chanson française, populaire, toujours joyeuse et entraînante ».
C’est Florent Dasque, le leader tarbais de Boulevards des Airs, qui lui a mis le pied à l’étrier, après avoir écouté ses maquettes. « Il m’a proposé de faire les premières parties de son groupe durant une tournée des Zénith de France. Un truc fou, incroyable ! Car, jusqu’à ce moment-là, je n’avais jamais chanté ailleurs que dans ma chambre ou dans des petits bars ». C’était au début de l’année 2020 et Eyal n’a pu savourer que trois dates de concert, le premier confinement dû à l’épidémie de Covid-19 obligeant les salles de spectacle à baisser leurs rideaux. Mais l’essentiel était fait : le jeune homme avait réussi à séduire le label Columbia, qui lui a fait signer un contrat. Parfaitement dans l’air du temps, son titre « On dirait le bonheur », publié l’été suivant, trouve immédiatement son public. « À ma grande surprise, il a accumulé plus d’un million d’écoutes sur les plateformes musicales ».
Un succès inattendu pour Eyal, qui en avait déjà connu plusieurs… sur des courts de tennis. Membre du prestigieux Stade Toulousain Tennis Club depuis l’âge de dix ans, fan de Raphaël Nadal, il a atteint un très bon niveau et s’est illustré dans de nombreux tournois. « Et puis, j’ai senti que j’étais arrivé au bout de l’expérience. J’avais du mal à vivre l’aspect individuel de ce sport, il me manquait quelque chose… Je voulais partager davantage. Aujourd’hui, je me sens bien plus épanoui ». De sa carrière de tennisman, Eyal a conservé une rigueur et une persévérance qui l’aident beaucoup pour percer dans la chanson. Une certaine maîtrise de soi aussi. « J’étais même davantage stressé sur un cours de tennis que je ne le suis aujourd’hui sur scène », souffle-t-il.
Viscéralement attaché à Toulouse, Eyal n’a pas l’intention de céder aux sirènes parisiennes. « C’est ici que se trouvent mes repères, ma famille, mes proches. Cela fait du bien d’être entouré de la sorte, surtout dans le milieu atypique dans lequel j’évolue désormais. » Lorsqu’il ne chante pas, ne joue pas au tennis ou au padel – un sport de raquette dans lequel il excelle aussi – Eyal « déconnecte » auprès de ses amis, dans un bar de la place Saint-Georges ou de celle des Carmes. De quoi lui inspirer de nouvelles chansons. En janvier, il sortira un EP, « quatre ou cinq titres qui seront comme une carte de visite… Si cela se passe bien, il pourrait y avoir un album et une tournée dans la foulée ».
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