Du 21 au 25 novembre, l’association Délires d’Encre et le Muséum de Toulouse organisent le festival Terres d’Ailleurs. Pour sa dixième édition, cet événement dédié aux sciences de l’exploration met le cap vers les îles. Ces territoires fascinants et méconnus, véritables oasis de la biodiversité.
De tout temps et dans toutes les cultures, l’homme a exploré son environnement, repoussant sans cesse les frontières du monde connu. Le “Nouveau Monde”, les océans, les pôles, les profondeurs marines et même… la Lune ! De Marco Polo à Neil Armstrong en passant par Youri Gagarine et le commandant Cousteau, les grands explorateurs ont marqué l’Histoire. Mais que leur reste-t-il à découvrir aujourd’hui ? Qui sont-ils ? Quel est leur travail et à quoi ressemblent-ils ?
Autant de questions auxquelles répond, du 21 au 25 novembre, le festival Terres d’Ailleurs, coorganisé par l’association Délires d’Encre et le Muséum de Toulouse en partenariat avec la Société des explorateurs français.
Après les milieux extrêmes l’an dernier, l’édition 2018 aborde le thème des îles. « Ce choix s’est imposé naturellement, pour prolonger l’exposition ”Île de Pâques : le nombril du monde”, au Muséum de Toulouse. C’est un sujet particulièrement riche, car les îles renferment une biodiversité encore peu connue, dans un environnement incroyable. Beaucoup d’explorations scientifiques actuelles s’intéressent à ces endroits passionnants », explique Julie Le Sauvage, chargée de la programmation du festival.
Une trentaine d’invités (écrivains, réalisateurs, photographes ou chercheurs) partagent, une semaine durant, leur goût de l’aventure et du savoir. Chaque soir, une projection-rencontre gratuite embarque le public à la découverte d’un lieu et d’une problématique différents. Le film ”700 requins dans la nuit” plonge par exemple le spectateur dans les profondeurs de l’atoll polynésien Fakawara, où se rassemblent ces animaux mythiques. « C’est l’occasion de voir des images magnifiques », promet Catherine Desplas, la directrice de l’association Délires d’Encre.
« C’est un peu magique de rencontrer quelqu’un qui a côtoyé les ours »
Durant tout le week-end, le festival multiplie les ateliers et animations.« C’est un événement où se mêlent les sciences expérimentales et humaines. La présence de carnettistes permet de transmettre des connaissances par le dessin, plutôt que par le documentaire ou la conférence », explique Julie Le Sauvage. Ainsi, les visiteurs peuvent s’initier à l’art du récit et du carnet de voyage ou découvrir les gestes élémentaires d’une excursion écoresponsable. Le photographe toulousain Lucas Santuci, parti un an avec Under The Pole, une expédition polaire sous-marine, propose même un atelier photo-documentaire grandeur nature dans la ville.
Tous les rendez-vous avec ces explorateurs modernes, mi-scientifiques mi-aventuriers, ont autant pour objectif de faire connaître leur travail que de participer à une prise de conscience des enjeux environnementaux majeurs qui attendent la planète. Mais également de faire naître des vocations chez les plus jeunes. « C’est un peu magique de rencontrer quelqu’un qui a côtoyé les ours ou qui a vécu un an au pôle Nord », se félicite Catherine Desplas, la directrice de l’association. Riches de trésors, paradisiaques ou désertes… les îles n’ont pas fini de nous faire rêver.
Science, livres et grands jeux
L’association Délires d’Encre, qui organise également le festival Scientilivre, œuvre pour la diffusion de la culture scientifique et de la lecture. Ses escape games “Panique dans l’espace” et “Panique dans la bibliothèque” plongent petits et grands dans une thématique scientifique par le biais de jeux et d’énigmes, dans une mise en scène palpitante.
Infos pratiques
Du 21 au 25 novembre 2018
Museum de Toulouse
Accès libre et entrée gratuite (hors ateliers)
Programme complet à retrouver sur :
www.museum.toulouse.fr
www.deliresdencre.org
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