Houblon. Ouvert le 6 décembre dernier, le Délirium Café Toulouse est une déclinaison du Délirum Café original, situé à Bruxelles. Véritable temple de la bière qui s’étend sur 870 m2, ce pub ambitionne de stimuler les papilles des Toulousains. – Océane Redon
© Franck AlixBien que proposant plus de 500 bières en bouteilles et une quarantaine à la pression, le Délirium Café Toulouse n’a pas de Kronenbourg, 1664 ou Heineken. «Avec nos 47 tireuses, nous avons la plus grosse installation de tirage pression en France. Mais nos seules bières à peu près classiques sont la Grimbergen Élixir, la Guinness ou la Kilkenny », explique Thomas Vion, président de la franchise toulousaine de l’enseigne bruxelloise Délirium Café.
Car ce pub ouvert le 6 décembre dernier ambitionne de faire découvrir de nouvelles saveurs et des produits rares. Breuvages locaux, comme la Ratz de Cahors, ou exotiques côtoient ainsi de nombreuses cervoises belges comme la très demandée Delirium Tremens. Dans l’optique de promouvoir la culture de la bière, un zythologue (expert en bière) aiguille les clients selon leurs goûts. Une application gratuite donne également pléthore d’informations sur les bières disponibles et répond à des questions plus globales comme : « Qu’est-ce qu’une Indian Pale Ale ? » Réponse : gamme de bières à haute fermentation d’origine anglaise. Une manière de renforcer la culture des clients tout en rendant leur soirée plus agréable puisqu’ils peuvent commander et payer sur smartphone, évitant ainsi l’attente au bar.
« Nous sommes une brasserie pilote par rapport aux autres franchises de l’enseigne car nous développons de nombreuses nouveautés. Outre l’application, nous sommes une des rares à proposer à manger, comme des club sandwichs, des frites belges ou des gaufres liégeoises », ajoute Thomas Vion. D’ailleurs, une fois les travaux des allées Jean-Jaurès terminés, il ouvrira une terrasse en devanture pour un service à l’heure du déjeuner.
© Franck AlixL’antenne toulousaine va aussi plus loin dans le concept du Délirium Café qui se contente traditionnellement d’un décor de type taverne. Si le rez-de-chaussée garde cet esprit avec son bar de 30 mètres de long, ses hauts tabourets et ses plaques en émail au mur, l’étage est plus onirique. Sanitaires roses pour les hommes et bleus pour les femmes, tableaux de pin-up buvant des bières et fresques déjantées… Un choix artistique qui colle à l’emblème de ce bar, à savoir un éléphant rose. L’animal symbolisant les hallucinations éthyliques !
Mais le public n’a pas encore accès à ce décor décalé, car suite à des problèmes avec la municipalité au sujet de sorties de secours, l’étage est fermé depuis fin décembre. Actuellement en médiation avec le service juridique de la mairie pour le rouvrir, Thomas Vion est aussi en négociations avec le voisinage au sujet des nuisances sonores émanant du patio. « Pour l’instant, il est accessible jusqu’à 21 heures, mais nous allons réaliser des études acoustiques pour trouver une solution technique qui y réduira le son. »
Ces petites contrariétés ne semblent toutefois pas émousser l’enthousiasme de Thomas Vion et de son équipe de 24 collaborateurs. « Nous enregistrons une fréquentation de 1 000 à 1 800 personnes par soir du mardi au samedi. Lorsque l’étage rouvrira, nous passerons sans doute à 2 700. »
Informations pratiques :
Délirium Café Toulouse – 54 Allée Jean-Jaurès
Application : app.deliriumcafetoulouse.com
Ouvert du lundi au vendredi de 17h à 2h – le samedi de 15h à 3h – le dimanche de 15h à 2h
La rédaction
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