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Montreuil va baptiser une place en hommage à Gisèle Halimi

Nicolas Belaubre

22 novembre 2021 - 15:12

À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violences envers les femmes, ce jeudi 25 novembre, la ville de Montreuil va inaugurer la place Gisèle Halimi, en hommage à la célèbre avocate et militante.

Gisele-Halimi — CC-BY-SA-25-Marie-Lan-Nguyen

Odonymie. En hommage à la célèbre avocate, la ville de Montreuil va inaugurer, ce jeudi 25 novembre, la place Gisèle Halimi. Décédée en 2020, cette femme politique et militante du droit des femmes et de la lutte anti-coloniale unanimement reconnue aura donc une plaque à son nom dans cette commune de la Seine-Saint-Denis. La cérémonie aura lieu à 17 h 30, au 40 rue du Bel Air, à côté du centre social. « En plus de ces activités politiques et militantes, Gisèle Halimi était aussi une femme de lettres et une figure emblématique de l’histoire de France et des combats des femmes pour l’égalité. La place qui porte son nom sera inaugurée en présence de son fils, des habitants et des élus », précise la municipalité.

Une performance artistique

Afin de rendre hommage au principal combat de Gisèle Halimi, qui s’est notamment engagée pour la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse et pour al criminalisation du viol, la cérémonie a été programmée pour coïncider avec la journée internationale pour l’élimination de la violences à l’égard des femmes. À la suite de diverses prises de paroles, l’artiste peintre VanDrehd réalisera en direct un portrait de l’avocate. Une œuvre réalisée à l’envers et en musique.

Et un rassemblement contre les violences à l’égard des femmes

En marge de cette cérémonie d’inauguration, la Maison des femmes Thérèse Clerc et la Collective des mères isolées invitent les participants à un rassemblement pour dénoncer les violences commises envers les femmes. Les associations proposeront un atelier de création de pancartes puis une déambulation, le long d’un circuit symbolique, jusqu’à l’Hôtel de Ville.

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Nicolas Belaubre

Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.

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