Les agents du Département du Lot-et-Garonne en grève. Ils se sont rassemblés devant l’Hôtel Saint-Jacques à Agen (Lot-et-Garonne) ce mercredi 1er octobre 2025 à l’appel du syndicat SUD Collectivités Territoriales 47. A l’origine de ce mouvement : le projet de règlement intérieur sur les frais de repas et de déplacement des agents.
Ils étaient plus de 50 rassemblés devant l’Hôtel Saint-Jacques à Agen, dans le Lot-et-Garonne, ce mercredi 1er octobre 2025. Les agents du Département, tous secteurs confondus, se sont mobilisés, la veille d’une nouvelle journée de manifestation prévue partout en France, à l’appel du syndicat SUD Collectivités Territoriales 47 pour contester le projet de règlement intérieur sur les frais de repas et de déplacement des agents.
Ce nouveau règlement intérieur, devant être présenté le 7 octobre prochain aux élus du Comité social territorial, prévoit la suppression du forfait repas de 20€, son remplacement par un remboursement aux frais réels plafonnés à 20€, avec justificatifs obligatoires, ainsi que la création d’un forfait réduit de 7,40€ pour les repas apportés par les agents quand ils sont en déplacement.
« L’administration ne tient pas compte des particularités du travail de terrain et des contraintes liées à certains postes, qui ne permettent pas toujours de déjeuner au restaurant et donc de demander un reçu », s’insurge le syndicat dans un communiqué. Pour ce dernier, le Département ne prend pas en considération les difficultés logistiques, notamment l’insuffisance de places de parking, encore plus quand les déplacements sont effectués avec un engin de chantier, les allergies et les régimes spécifiques de chacun ou encore les « trajets supplémentaires pour les travailleurs médico-sociaux en visite à domicile et pour tous les agents en déplacement ».
SUD CT 47 dénonce « une perte de pouvoir d’achat, une régression sociale et une rupture d’équité ». Le syndicat revendique le maintien intégral du forfait repas à 20€, la suppression de celui à 7,40€ ainsi que le respect des avantages acquis et des conditions réelles de travail. Dans son communiqué, il demande également l’ouverture d’une négociation avec la Présidente du Conseil départemental Sophie Borderie. Aucun agent n’avait encore été reçu à la mi-journée.
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