Le Lot-et-Garonne accueille sur son territoire plusieurs villages exceptionnels, classés parmi les “Plus beaux villages de France”. En voici cinq qui ont obtenu cette distinction et qu’il vous fait visiter.
Classé parmi les plus beaux villages de France, Monflanquin séduit d’abord par son charme singulier, à la frontière du Périgord. Le célèbre Stendhal, auteur de “Le Rouge et le Noir”, l’avait surnommée la “Petite Toscane”. Ainsi, il comparait ses paysages vallonnés et son atmosphère à ceux de l’Italie. Perchée sur une colline, la bastide dévoile ses maisons en pierres blanches, ses toits aux teintes rosées et un panorama qui s’étend à perte de vue. Fondée au XIIIe siècle par Alphonse de Poitiers, la cité conserve son héritage médiéval : remparts, place des arcades et ruelles étroites. Parmi ses joyaux figure la maison du Prince Noir, l’église Saint-André et deux châteaux, témoins d’un riche passé.
Plus d’informations sur Monflanquin disponibles en cliquant ici.
Au cœur du Lot-et-Garonne, Villeréal charme par son patrimoine remarquable et son atmosphère d’un autre siècle. Ses rues en damier dessinent une cité médiévale en forme de losange, où s’alignent maisons à colombages et arcades en bois. La halle du XIVe siècle, avec sa charpente en chêne et son étage, jadis réservé aux autorités, rappelle l’importance commerciale du village qui était une place-forte du commerce d’antan. Fondée au XIIIe siècle par Alphonse de Poitiers, la bastide a été convoitée par les Anglais et les Français, au gré des conflits. Non loin, l’église fortifiée de Notre-Dame demeure le témoin vivant d’une histoire mouvementée, éprouvée par les guerres et les pillages, de près de huit siècles.
Plus d’informations sur Villeréal disponibles en cliquant ici.
Accroché à une colline et dominant les vallées du Boudouyssou et du Camp Beau, Tournon-d’Agenais dévoile encore aujourd’hui son riche héritage. Fondée en 1271 par Philippe III, cette bastide royale a longtemps été convoitée, passant de l’autorité des Capétiens à la domination anglaise, avant de subir les ravages des Guerres de religion. Dans ses ruelles, les maisons médiévales, l’Hôtel de ville et le beffroi, avec son atypique horloge lunaire, témoignent de ce passé. L’église Saint-Barthélemy, plus récente, surprend par son clocher abritant un château d’eau. Autrefois, il s’agissait d’un centre commercial régional important. Peuplé par 10 000 habitants il y a quelques siècles, le village n’en compte plus qu’environ 750 aujourd’hui.
Plus d’informations sur Tournon-d’Agenais disponibles en cliquant ici.
Perché à 120 mètres au-dessus de la vallée du Lot, Penne-d’Agenais séduit par son décor médiéval remarquablement préservé. Depuis ses anciennes portes d’entrée, les curieux qui s’aventurent dans ce lieu découvrent des maisons médiévales et la place Aliénor d’Aquitaine. Le sanctuaire Notre-Dame de Peyragude, reconstruit à plusieurs reprises après des guerres et des destructions, domine la cité. Une ascension en sa direction offre un panorama à couper le souffle. Sur les vestiges d’un des châteaux de Richard Cœur de Lion, une ambiance hors du temps confèrent à ce village de 2 500 âmes une authenticité rare qui attire chaque été de nombreux curieux.
Plus d’informations sur Penne-d’Agenais disponibles en cliquant ici.
Accroché sur une colline dominant la vallée du Lot, Pujols-le-Haut offre l’un des plus beaux panoramas du Lot-et-Garonne. Enchanteur, ce bourg dévoile des ruelles et des maisons qui rappellent sa richesse médiévale. En parallèle, les vestiges de l’ancien château-fort, dont subsiste encore la tour Nord-Est, domine la vieille ville. L’église Sainte-Foy, datant du XVe siècle, ainsi que la charmante halle fleurie du XIXe siècle rythment la vie du village, animée chaque dimanche par son marché. Étape sur la voie du Puy vers Compostelle, Pujols conserve aussi la porte des Anglais, entrée légendaire qui rappelle les tumultes de la guerre de Cent Ans.
Plus d’informations sur Pujols-le-Haut disponibles en cliquant ici.
Commentaires