Le Département du Lot-et-Garonne n’ira pas au Salon de l’agriculture en 2025
19 décembre 2024 - 14:34
Le conseil départemental du Lot-et-Garonne ne tiendra pas de stand au Salon de l’Agriculture en 2025, une première en 17 ans. Face à un contexte budgétaire tendu, la collectivité privilégie le soutien local tout en espérant un retour en 2026.
Le conseil départemental du Lot-et-Garonne a annoncé, mercredi 18 décembre, qu’il ne tiendrait pas de stand lors de la prochaine édition du Salon International de l’Agriculture (SIA), qui se déroulera à Paris Expo Porte de Versailles, du 22 février au 2 mars 2025. Une première depuis 17 ans.
En cause, un contexte économique contraignant. La collectivité cherche à réaliser des économies en prévisions d’un budget en baisse de 60 millions d’euros, si un projet de loi de finance comme envisagé par le précédent gouvernement est adopté.
Le Lot-et-Garonne renonce au Salon de l’agriculture et fait des économies
Le coût global de la participation du conseil départemental du Lot-et-Garonne au Salon de l’agriculture est estimé à 50 000 euros. Un montant qui inclut le déplacement, la location d’espace et l’aménagement du stand. « Il y a des choix et des sacrifices qui doivent être faits », selon la collectivité, citée dans les colonnes de La Dépêche du Midi.
Chaque année, le stand du Lot-et-Garonne mettait en avant des filières phares, telles que la fraise, la noisette, la tomate, l’apiculture et la viticulture. Bien qu’il ne participera pas au salon en 2025, le Département réaffirme néanmoins son engagement envers les agriculteurs locaux, en privilégiant des dispositifs comme l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs. Aussi, un retour en 2026 n’est n’est pas à exclure, en fonction du contexte économique.
Même décision pour le conseil départemental du Gers
La décision du conseil départemental du Lot-et-Garonne n’est pas le seul à renoncer au prochain Salon de l’agriculture. Le Gers a aussi fait savoir qu’il ne participerait pas « en tant qu’institution » à cet événement en 2025.
« Face à un contexte économique tendu marqué par les restrictions financières de l’État, le conseil départemental du Gers, à l’instar de nombreux autres Départements, est contraint de prendre des décisions budgétaires difficiles », explique la collectivité dans un communiqué.
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