Comment l’ex-joueur du SU Agen, Julien Jané, simplifie la perte de poids avec maju

Julien Jané, notamment ancien joueur du SU Agen, a lancé maju pour permettre à tout un chacun de contrôler son alimentation sans prise de tête. Il a misé, pour cela, sur un bol unique en son genre.

Les supporters du SU Agen connaissent assurément son nom. Julien Jané a évolué au sein du club durant deux saisons avant de décider de raccrocher les crampons de joueur professionnel de rugby à XV et à sept en 2021. Et ce, pour mieux plonger dans le monde de l’entrepreneuriat. En 2022, il a effectivement lancé avec Mathias Vidal, son ami « depuis toujours » et ancien diététicien, la startup maju. Un nom qui se compose des deux premières lettres de leurs prénoms “ma” et “ju”, mais aussi des mots “manger” et “juste”. Leur objectif avec maju : « Simplifier l’équilibre alimentaire et la perte de poids ».

Une problématique que connaît bien Julien Jané. « Lorsque j’étais joueur professionnel, et donc durant 14 ans, j’ai dû compter mes calories et peser mes aliments quotidiennement pour garder un poids stable ou perdre des kilos. C’était un enfer. Et cela peut causer, chez certaines personnes, des troubles du comportement alimentaire », note-t-il. Julien Jané et son ami de longue date ont alors l’idée de créer un objet « simple d’utilisation, ludique et fun » permettant de contrôler son alimentation sans contrainte. C’est de là qu’est né le bol de maju. Mais ce bol n’est pas comme les autres.

« Manger tout ce qu’on veut, mais en bonne quantité »

Il est effectivement doté de trois compartiments, dont la taille est réglable grâce à un système de crans. « Cela permet une personnalisation du bol selon son profil », indique Julien Jané. Et justement, pour connaître ses besoins, l’utilisateur dispose d’une application sur laquelle il est invité à faire un bilan nutritionnel. « Il lui est ensuite donné les réglages à faire sur le bol », précise le cofondateur de maju. L’utilisateur a donc simplement à verser les protéines, féculents et légumes dans chacun des compartiments dédiés pour obtenir une assiette avec les bonnes quantités selon ses besoins et objectifs.

« On peut alors manger de tout et tout ce qu’on veut, mais en bonne quantité », appuie l’ancien joueur de rugby. Et si l’utilisateur a des interrogations à ce sujet, il peut échanger avec des diététiciens sur le chat à sa disposition sur l’application 7 jours sur 7. « Cette fonctionnalité est importante pour nous car on touche à la santé. Nos diététiciens peuvent ainsi ajuster et adapter les recommandations en prenant en compte, par exemple, la pathologie de la personne », informe Julien Jané avant d’assurer : « Le bol s’adapte vraiment à tout le monde, que ce soit les sportifs professionnels, les personnes âgées ou les adolescents ».

Plus de 35 000 clients pour maju en deux ans

Deux ans après son lancement, maju compte plus de 35 000 utilisateurs. « Nous ne nous attendions pas à une telle croissance », confie le cofondateur qui a su séduire avec sa proposition inédite. « Il n’existait pas de bols réglables de ce genre, juste des assiettes compartimentées. Mais elles sont pareilles pour tout le monde », relève-t-il. Julien Jané et Mathias Vidal ont donc repris cette idée de compartiments, mais les ont rendus réglables. Il leur aura fallu deux ans afin de mettre au point leur bol breveté. « Il est né à Toulouse dans des Airbnb que nous avons loués avec Mathias pour nous retrouver à mi-chemin entre Béziers, où il vit, et Agen, où j’habitais », raconte l’ex-rugbyman.

Entre-temps, Julien Jané étudiait à la Toulouse Business School pour préparer au mieux sa reconversion dans l’entrepreneuriat. « J’ai toujours voulu créer quelque chose », rapporte-t-il. Et Julien Jané continue de le faire. En effet, il a, avec Mathias Vidal et son équipe, pour projet un nouveau bol avec des tailles et matériaux différents, de nouvelles fonctionnalités sur l’application, des accessoires divers, une gamme dédiée aux adolescents… « Il y a encore tellement de choses à faire », estime le confondateur de maju qui n’est donc pas prêt de raccrocher sa casquette d’entrepreneur.