Escapade gastronomique : découvrez 5 produits phare du Lot-et-Garonne

Si vous séjournez dans le Lot-et-Garonne, vous devez absolument goûter à cinq de ses produits phare. Le Journal Toulousain vous a concocté une escapade gastronomique à travers le département pour que vous puissiez les découvrir.

Le pruneau d’Agen

C’est assurément le produit star du Lot-et-Garonne : le pruneau d’Agen. Mais, contrairement à ce que son nom laisse entendre, celui-ci est cultivé dans la Vallée du Lot et non au sein de la préfecture du département. Alors, rendez-vous plutôt à Lafitte-sur-Lot. C’est là que vous pourrez découvrir au mieux ce mets que l’on peut déguster de mille et une façons, que ce soit dans des plats salés tels que le tajine ou dans des desserts sucrés comme le far breton. Et pour cause, vous y trouverez le Musée du pruneau. Après une traversée du verger de pruniers qui passe du blanc, au vert ou au violet selon les saisons, il vous sera raconté son histoire, sa culture et toutes les étapes nécessaires pour donner à ce fruit séché tout son moelleux si caractéristique. Une visite instructive du musée qui se terminera par… une dégustation évidemment.

La noisette

Le saviez-vous ? Le Lot-et-Garonne est le premier producteur de noisettes en France. Et oui, il n’y a pas que le pruneau dans le département ! D’ailleurs, ce dernier accueille la principale coopérative de producteurs de noisettes français, Unicoque, plus connue sous sa marque Koki. Celle-ci s’ouvre à la visite lors des vacances de Pâques et d’été. En attendant, vous pouvez aller faire un tour dans sa boutique, à Cancon, avant de vous rendre à la maison de la noisette, à Lacépède, pour une visite ludique. Lors de celle-ci, vous découvrirez tous les secrets de ce fruit à coque, de son histoire à sa culture, en passant par sa transformation et sa commercialisation. Cerise sur le gâteau, vous pourrez, à la fin de la visite, vous délecter de différentes spécialités où la noisette, qu’elle soit grillée, en praliné, chocolatée ou salée, saura ravir vos papilles.

Le foie gras

Dans le Sud-Ouest, le foie gras fait partie du patrimoine gastronomique. Et le Lot-et-Garonne ne fait pas exception. Preuve en est, le département, qui est un des premiers producteurs de ce produit en France, accueille un musée du foie gras. Pour le découvrir, c’est à la Ferme de Souleilles, à Frespech, qu’il faut se rendre. Après une visite de leur exploitation, les propriétaires vous conduiront au sein du musée où vous en apprendrez plus sur l’histoire du foie gras, de l’Egypte ancienne à nos jours, sa fabrication et comment le mettre en valeur à travers des recettes toutes plus gourmandes les unes que les autres. Si cela vous a donné l’eau à la bouche, pas d’inquiétude. En effet, les propriétaires de l’exploitation vous feront déguster leurs différents foies gras, comme celui à l’eau de vie ou celui au pruneau, et leurs spécialités, à l’issue de la visite.

La tomate de Marmande

Tout comme le foie gras, la tomate de Marmande fait partie du patrimoine du Lot-et-Garonne. Et ce, depuis plus de 150 ans. Il faut dire que le climat du département, où les températures sont douces en hiver et les précipitations suffisantes, en fait un lieu propice à la culture de la tomate. Originaire de la cordillère des Andes, celle-ci a précisément fait son arrivée sur le territoire dans la seconde moitié du XIX^e siècle. Aujourd’hui, on la retrouve sur tous les marchés du Lot-et-Garonne et de France, mais également dans la grande distribution que ce soit fraîche ou transformée en jus, en sauce ou encore en soupe. D’ailleurs, vous pouvez aller faire un tour à la boutique du confiturier Lucien Georgelin, située à Virazeil. Son entreprise, créée il y a 40 ans, valorise la tomate de Marmande dans des sauces aux saveurs locales.

Le kiwi

Oui, vous avez bien lu. Le kiwi est bien un des produits phare du Lot-et-Garonne puisqu’il en est le principal producteur de France, juste devant le département des Landes. Le fruit, originaire de Chine, y est implanté depuis 60 ans maintenant. Et il se déguste de bien des manières différentes : frais, en confiture, en jus, en pâte de fruits ou bien déshydraté. Si vous êtes à la recherche d’originalité, le département a ce qu’il vous faut. En effet, il y est cultivé un kiwi qui n’a rien d’ordinaire : le kiwi rouge. C’est précisément à Boé qu’il est produit par Jean-Michel Aurières, qui a la plus importante exploitation de France. Ce fruit n’est pas encore très répandu. Mais cela ne saurait tarder puisque ce kiwi, à la chair jaune et au cœur rouge, est bien plus sucré que les autres, n’est pas acide et a une peau très fine. De quoi satisfaire même les palais les plus difficiles.