Maire sans étiquette de L’Union depuis 2014, Marc Péré est également vice-président de Toulouse Métropole en charge des déchets urbains. Ingénieur de formation, il a été directeur du pôle Aerospace Valley, mais son engagement pour une « démocratie citoyenne » a pris le dessus.
Assez actif sur Facebook ou Twitter, Marc Péré n’hésite pas à donner son opinion de manière tranchée ou à pousser des coups de gueule. « La gestion d’une commune n’est pas très politique, dans le sens ou 80 à 90 % des dépenses sont obligatoires. En revanche, mon expression politique métropolitaine, nationale et internationale passe par les réseaux », explique le maire de L’Union. Une façon également pour celui qui a grandi à Pau, dans une famille d’intellectuels très engagée « à gauche de la gauche », de soutenir des initiatives qui lui parlent, à l’image d’Archipel Citoyen.
Ingénieur ENSEEIHT de formation, il intègre Sciences Po Paris après « de très belles années » à Séoul comme attaché scientifique à l’Ambassade de France. Un parcours assez atypique qui va d’abord le conduire à une carrière d’ingénieur spatial, dans le domaine des satellites d’observation de la Terre notamment. En 2011, il est nommé à la direction du pôle de compétitivité Aerospace Valley, « poste passionnant où l’on fait de la politique économique », qu’il quitte à la fin de son mandat en 2015 pour se consacrer à sa ville.
Car dès 2001, Marc Péré est élu conseiller municipal d’opposition à L’Union. Dans cette commune du Nord-Est de l’agglomération, il crée en 2008 Ludysol, L’Union dynamique et solidaire, « un mouvement citoyen d’intérêt communal ». « C’est le travail d’information et d’explication que nous avons mené qui nous a permis de gagner en 2014. L’Union est une ville qu’il fallait réveiller en apportant une ouverture citoyenne et démocratique », assure-t-il.
Engagé sur de nombreux dossiers, comme celui du péage de L’Union qu’il juge « discriminant socialement et géographiquement », l’élu métropolitain est convaincu que la politique doit aujourd’hui se faire avec les citoyens. À l’origine sur sa commune d’un débat sur la gestion de l’eau, il se dit ainsi favorable à une votation sur le sujet. Conscient que c’est à l’échelle de la métropole que les décisions se prennent, Marc Péré se bat cependant pour la survie de l’échelon communal. « Sans cela, on aura un vrai déficit démocratique avec des élus hors sol », juge-t-il.
Paul Périé
La rédaction
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