Éclats de rire. Chaque année, le Printemps du rire fait fleurir à Toulouse plus de 10 jours de joie et de rire garanti. Du 29 mars au 9 avril, le festival investit de nombreux lieux pour offrir aux Toulousains des one man et one-woman shows, du théâtre, des spectacles jeune public, des cabarets burlesques et de la musique.
Créé il y a déjà 20 ans par Jean-Paul Héliard, ce festival emblématique de la vie culturelle toulousaine continue de faire rire ses spectateurs et revient pour sa 21e édition sous la présidence de Claude Cohen, ancien médecin anesthésiste également auteur de théâtre depuis une quinzaine d’années et au conseil d’administration du festival depuis 7 ans. « Je reprends le flambeau derrière Jean-Paul Héliard. Mon rôle est aujourd’hui de fédérer l’équipe du festival, de maintenir le lien direct avec les collectivités locales et surtout d’expliquer le savoir-faire du Printemps du rire, ce qu’il peut apporter de joie et de bonheur auprès des habitants », explique-t-il. Car oui, avec son vaste programme – plus de 50 spectacles en 12 jours dans 28 salles de Toulouse et son agglomération – le festival compte bien faire résonner le rire partout où il passe.
« Porter le rire le plus loin possible »
« Le Printemps du rire est toujours développé autour de plusieurs axes : les Duels pour rire et la recherche européenne de jeunes talents, le p’tit printemps et ses spectacles jeune public auxquels je tiens beaucoup, mais aussi le soutien à la création qui est indispensable, à des troupes locales et régionales amateurs, auxquelles nous souhaitons donner une visibilité parfaite, au même titre que les artistes reconnus du festival », détaille Claude Cohen. En effet, le Printemps du rire mise sur une programmation éclectique, entre spectacles musicaux, jeune public, théâtre, cabaret burlesque, et des artistes seuls en scène. Au-delà de certaines têtes d’affiche que l’on ne présente plus telles que le ventriloque Jeff Panacloc, les humoristes Sophia Aram, Philippe Souverville ou Michel Boujenah, le festival fait la part belle à une nouvelle génération de passionnés d’éclats de rire, découverts au Festival d’Avignon, où l’équipe du Printemps du rire se déplace chaque été, ou lors des Duels pour rire, spécialité du festival toulousain.
Ces fameux Duels pour rire voient s’affronter huit candidats sélectionnés dans toute la France, en Suisse et en Belgique, sur le terrain de l’humour. Le parrain de cette soirée d’ouverture au Théâtre des Mazades, le 29 mars, n’est autre que Lamine Lezghad, vainqueur des Duels en 2010. « Le festival se termine en apothéose avec la Nuit du printemps au Zénith le 9 avril, présentée par Florent Peyre et mise en scène par Gilles Ramade. Cette soirée accueille une dizaine d’artistes confirmés ou en train de l’être, durant 3 heures, avec pour objectif de clôturer l’édition avec une belle fête! » souligne Claude Cohen, insistant sur la dimension festive et conviviale du festival avant de citer Charlie Chaplin : « Il disait que le rire est le chemin le plus direct entre deux personnes. Pour nous, c’est effectivement une forme de vocabulaire, de communication, et nous souhaitons porter le rire le plus loin possible. »
Myriam Balavoine
Le +: Loin de s’éteindre
Autofinancé à 70%, le Printemps du rire a connu des difficultés cette année. Mais, malgré la perte des subventions de la mairie de Toulouse, l’équipe du festival y voit une opportunité d’aller chercher le soutien d’autres collectivités, notamment le Conseil départemental qui a prévu de s’investir l’an prochain, afin de s’étendre, continuer de grandir et dépasser le cadre de l’agglomération toulousaine.
Infos :
Le Printemps du rire
Du 29 mars au 9 avril dans 28 salles partenaires
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